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Actualités - CHRONOLOGIE

Un peu plus de... Les Pire Of 2008 De Médéa Azouri HABIB

« Voilà, c’est fini… » Finie la huitième année du millénaire. Finie l’année du grand huit émotionnel qui nous a emmenés tout en haut et tout en bas de l’espoir. Fini tout ça et tant mieux. À l’approche de la Saint-Sylvestre, on regorge de bonnes résolutions qu’on ne tiendra que deux jours. « J’arrête de fumer, je fais un régime, je me mets au sport, je ne déblatérerai plus sur les autres… ». Oui oui, on connaît le refrain. Y en a des tas d’autres qu’on ressort chaque année avec autant de conviction dans le propos qu’une Miss qui déclare vouloir la paix dans le monde. En cette fin d’année, le mieux, en fait, c’est de prendre le contrepied de cette tendance sirupeuse des jolies choses que l’on va dire le 1er de l’an. Le mieux, c’est de prendre donc de mauvaises résolutions. C’est bien plus drôle. Comme ça, on est quasiment sûr de ne pas avoir de mauvaises surprises. Il n’y en aura que des bonnes. En 2009, je reprends la clope, je me mets à la vodka sec et je lance un blog de potins salaces sur les Libanaises… Et puis, le pire est toujours plus amusant que le meilleur. Rétrospectivement, jetez un coup d’œil à l’année 2008 ? Vous la préfériez comment vous, Britney Spears ? La tête rasée, trash et défoncée ou souriante et superficielle face à Niko Aliagas ? Bon, c’est vrai, on peut se demander c’est quoi le pire entre les deux. Mais bon voilà, il faut l’admettre, il y a quelque chose de plus rassurant dans le pire. Ce petit truc qui nous fait penser que finalement, s’il y a pire ailleurs, c’est que c’est un peu mieux chez nous… et que celui qui n’a jamais pensé comme ça jette la première pierre à Amy Winehouse. On l’aime la Winehouse, quand elle part en vrille, qu’elle bastonne les photographes, qu’elle n’arrive pas à se mettre debout et que malgré tout, elle rafle 5 Grammy Awards aux USA où elle n’a pas pu se rendre, faute de visa. Quoi qu’on dise, c’est comme ça qu’on la préfère. Tout comme Paris Hilton. Si elle n’était pas de la pire espèce, on s’en foutrait comme de l’an 40, tout comme de sa petite minute de rédemption lors de sa sortie de prison qui était particulièrement pathétique. Même Nicole Ritchie s’est casée et convertie en gentille petite maman, pareille qu’Angelina Jolie qui est devenue beaucoup trop lisse. Avec le beau Brad Pitt, ils forment le couple idéal, à la tête de la tribu parfaite d’enfants adoptés et procréés, tout sourire face aux caméras… comme c’est gnan-gnan tout ça. Il est où le bon vieux temps des déclarations sulfureuses de la belle ? Mais où va le monde ? Alors oui, on aime le pire. On aime PPDA déchaîné, qui déchire Laurence Ferrari sur tous les plateaux télé et qui crache son venin sur l’ensemble de la direction de TF1. Il est bien plus sympa et politiquement incorrect qu’au 20 heures. À l’instar d’une Flavie Flament qui, depuis qu’elle est en disgrâce cathodique, est bien plus digeste qu’à l’époque où, sacrément niaise, elle formait une dream team écœurante avec Benjamin Castaldi et présentait n’importe quel programme débile de TF1. Le pire disais-je… Car Carla Bruni-Sarkozy qui répète sans cesse : « Quand mon mari rentre le soir/ mon mari me dit/ mon mari a fait », ça ne fait pas rire. La croqueuse d’hommes qui sort avec le père et le fils Enthoven avait bien plus de bagout… avant et ses histoires étaient bien plus caustiques. Le pire c’est par exemple DSK qui déconne à la Bill Clinton. C’est énorme ! Digne d’un épisode de Dallas… Le pire, c’est mieux. Regardez, d’ailleurs, les comiques américains. Aujourd’hui, ils se demandent comment ils vont faire pour parodier Obama, tellement il semble parfait. Comment vont-ils critiquer le nouveau président ? Bush, lui, était une tellement grande source d’inspiration… Voilà pourquoi on aime tous, quelque part, le pire. Parce que le pire ne peut que nous pousser vers le meilleur. Maintenant, entre vous et moi, pour 2009, le pire, on ne peut que le souhaiter (avec humour) aux autres. Parce que nous, au fond, on aimerait bien gagner au loto (à l’Euro Millions tant qu’à faire), être en superforme physique, devenir PDG ou star hollywoodienne, avoir d’autres enfants, les voir grandir normalement, avoir encore plus d’ami(e)s … On aimerait voir la paix dans le monde, les pays riches donner aux pauvres, la disparition du trou dans l’ozone, l’éradication de la faim, la fin de la crise économique mondiale et surtout la fin de la crise chez nous, avec réconciliations, orange qui vire au rose et bisous tout plein pour tout le monde… Bon d’accord, on ne peut pas tout avoir. Allez… Bonne année !
« Voilà, c’est fini… » Finie la huitième année du millénaire. Finie l’année du grand huit émotionnel qui nous a emmenés tout en haut et tout en bas de l’espoir. Fini tout ça et tant mieux. À l’approche de la Saint-Sylvestre, on regorge de bonnes résolutions qu’on ne tiendra que deux jours. « J’arrête de fumer, je fais un régime, je me mets au sport, je...