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Actualités - CHRONOLOGIE

Rice pense que l’histoire lui rendra justice

La secrétaire d’État américaine, Condoleezza Rice, a reconnu ne pas avoir atteint certains objectifs qu’elle s’était fixés, mais elle s’est déclarée convaincue que l’histoire lui rendrait finalement justice. Dans une interview à l’AFP, la chef de la diplomatie US a admis que huit ans après l’arrivée au pouvoir du président George W. Bush, la popularité des États-Unis n’était « pas excellente » dans le monde arabe. « Je comprends que les Arabes considèrent une bonne part de leurs relations avec les États-Unis comme une période d’humiliation et de manque de respect (…) Cela n’a pas commencé avec le président Bush et cela ne se terminera certainement pas avec lui », a-t-elle dit. Mais « avec le temps, je pense qu’on respectera le fait que les États-Unis ont défendu le monde arabe et le droit des Arabes à bénéficier des mêmes droits que nous tous », a poursuivi Mme Rice. L’histoire finira par donner raison au président Bush en montrant que le nouvel Irak issu de la guerre menée depuis cinq ans va « changer la face du Proche-Orient », a-t-elle assuré, notant que ce sera « la première démocratie multiethnique et multiconfessionnelle au centre du monde arabe ». Mme Rice a reconnu que la relance du processus de paix à Annapolis, il y a un an, n’avait pas abouti à un accord de paix entre Israël et les Palestiniens, mais elle a assuré que la situation au Proche-Orient s’était bien améliorée par rapport à 2001, lorsque M. Bush est arrivé au pouvoir. La guerre contre le terrorisme lancée par M. Bush en 2001 n’a pas permis d’éliminer el-Qaëda ni son dirigeant Oussama Ben Laden et ne les a pas empêchés de s’implanter en Irak, mais la coalition menée par les États-Unis et les Irakiens sont « tout près » de leur infliger une défaite en Irak, a-t-elle assuré. Les talibans renforcent leur influence dans les zones frontalières entre l’Afghanistan et le Pakistan, mais « je ne pense pas qu’on puisse dire qu’ils ne rencontrent aucune résistance ou qu’ils progressent (…) Nous gagnons beaucoup de batailles importantes, mais la guerre n’est pas finie », a-t-elle ajouté. Les sanctions internationales imposées à l’Iran pour convaincre Téhéran de renoncer à son programme nucléaire n’ont pas atteint leur but, mais Mme Rice continue à parier sur la pression financière. Fin janvier, Mme Rice a prévu de rentrer en Californie, à l’Université de Stanford, où elle doit retrouver son poste au centre de recherche Hoover Institution, spécialisé dans les relations internationales. Elle a prévu d’écrire deux livres, un autobiographique et un autre de politique étrangère, mais elle a prévenu qu’elle prendrait son temps avant d’écrire le second, reconnaissant implicitement qu’il lui serait difficile de justifier à chaud certaines décisions.
La secrétaire d’État américaine, Condoleezza Rice, a reconnu ne pas avoir atteint certains objectifs qu’elle s’était fixés, mais elle s’est déclarée convaincue que l’histoire lui rendrait finalement justice. Dans une interview à l’AFP, la chef de la diplomatie US a admis que huit ans après l’arrivée au pouvoir du président George W. Bush, la popularité des...