Venant de Paris, il était considéré comme le sauveur, la planche de salut. Effectivement, il fut par la suite un des principaux auteurs du départ de l’armée syrienne du Liban.
Il quitte toutefois la formation politique du 14 Mars après en avoir été l’un des créateurs.
Brûlant les étapes, il veut établir des contacts personnels avec les régimes syrien et iranien au détriment du programme établi par le gouvernement d’union nationale.
Il peut y avoir dans ses arguments avancés à ce propos certains aspects logiques, mais le timing est mal venu.
Une des causes de réussite en politique est de choisir le moment opportun pour soumettre un programme.
En nous référant à ces considérations, nous lui proposons de conclure un second et nouvel accord écrit avec le parti de Dieu, portant sur l’arrêt total des hostilités contre Israël, après la récupération des fermes de Chebaa et des collines Kfarchouba, et la remise de toutes ses armes à l’armée libanaise.
Pareille réussite constituerait pour lui une victoire politique sans précédent.
Elle assurerait l’avenir politique, économique et social du Liban.
La route de Baabda lui serait alors grande ouverte, et l’ange déchu éventuel récupérerait en grande partie sa gloire passée.
En définitive un passage de Racine nous revient à l’esprit.
« Belle Phillis, on désespère, alors qu’on espère toujours. »
Émile AZAR
Venant de Paris, il était considéré comme le sauveur, la planche de salut. Effectivement, il fut par la suite un des principaux auteurs du départ de l’armée syrienne du Liban.
Il quitte toutefois la formation politique du 14 Mars après en avoir été l’un des créateurs.
Brûlant les étapes, il veut établir des contacts personnels avec les régimes syrien et iranien au...
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