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Actualités - CHRONOLOGIE

Rapport Les transferts de fonds régionaux vers le Liban en baisse significative l’année prochaine

La Banque mondiale s’attend à ce que les flux de capitaux vers la région MENA régressent de 6,7 % en 2009 dans le cas du meilleur scénario et de 13,2 % dans le cas du pire scénario. Dans sa première édition actualisée portant sur les flux de fonds vers les pays en voie de développement, la Banque mondiale (BM) a estimé les transferts de fonds vers le Liban à six milliards de dollars pour 2008, soit une hausse de 4 % de 5,66 milliards de dollars en 2007. Ces transferts de fonds avaient totalisé 5,2 milliards de dollars en 2006 et 4,9 milliards de dollars en 2005, selon les chiffres cités par le bulletin hebdomadaire de Byblos Bank, Lebanon this Week. Sur le plan international, le Liban s’est classé à la 18e place en termes de pays destinataire de transfert fonds, devant le Vietnam, la Serbie, le Montenegro et l’Ukraine, et derrière l’Indonésie, le Maroc et le Pakistan. Le Liban a occupé la 3e place toujours en termes de pays destinataire de transfert de fonds parmi douze pays de la région MENA (couverts par l’enquête de la BM), se classant derrière l’Égypte (9,5 milliards de dollars) et le Maroc (6,7 milliards de dollars). De plus, le Liban est le 4e pays en termes de pays destinataire de transfert de fonds parmi 36 pays à haut moyen revenu. Ainsi, il s’est classé devant la Serbie, le Monténégro, le Brésil et la Russie, et derrière la Roumanie, la Pologne et le Mexique. Le classement du Liban pour 2008 est resté inchangé sur le plan international, régional et parmi les pays à haut moyen revenu. Les transferts de fonds vers le Liban ont représenté 17,4 % du total des transferts de fonds vers la région MENA en 2008, contre 18 % en 2007 et 19,5 % en 2009. Les flux de capitaux vers le Liban ont représenté 1,6 % du total des flux en 2008, n’enregistrant presque pas de changement des 1,7 % atteint en 2006 et 2007. Aussi, le taux de croissance de 4 % prévu pour le Liban en 2008 est inférieur au taux de 8 % de hausse prévu en termes de transferts de fonds pour la région MENA et de 7 % pour les pays en voie de développement. La Banque mondiale a estimé les transferts de fonds des expatriés au Liban à 24,4 % du PIB en 2007, le classant en cinquième position sur un plan global derrière le Honduras, le Lesotho, la Moldavie et le Tadjikistan. Ce ratio est le plus élevé dans la région MENA et dans les pays à haut moyen revenu. En comparaison, les transferts de fonds vers la Jordanie ont représenté 22,7 % de son PIB, suivi par le Maroc (9 % du PIB), le Yémen (6,1 %du PIB), l’Égypte (6 % du PIB), la Tunisie (5 % du PIB), l’Algérie et la Syrie (2,2 % du PIB) et l’Iran (0,5 % du PIB). La Banque mondiale a souligné un début de recul des transferts de fonds vers les pays en voie de développement au cours du troisième trimestre de 2008 en raison de la crise financière internationale. Elle s’attend à une aggravation de ce recul en 2009, ajoutant en revanche que la magnitude de cette baisse est imprévisible compte tenu de l’incertitude des taux de croissance économique dans le monde, et de la fluctuation des prix de produits de première nécessité et des taux de change. La Banque mondiale a estimé que le flux de capitaux vers la région MENA est resté solide et relativement stable en 2008, mais elle s’attend à ce qu’il régresse de 6,7 % en 2009 dans le cas du meilleur scénario et de 13,2 % dans le cas du pire scénario. Elle a également estimé que les transferts de fonds vers la région MENA accuse une hausse de 5,7 % en 2010 dans le cas du meilleur scénario et de reculer de 1,5 % dans le cas du pire scénario. Par ailleurs, la BM a indiqué que le flux de capitaux des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) a représenté 9 milliards de dollars du total des flux de capitaux vers la région MENA. Elle a souligné qu’une baisse continue des prix du pétrole rendra les économies des pays du CCG plus vulnérables et, combinées à la cirse dans le secteur bancaire dans cette région, conduiront à un déclin significatif de l’activité dans la construction qui a employé un grand nombre d’émigrants ces dernières années. La BM a estimé que dans le meilleur scénario, le flux de capitaux en provenance des pays du CCG baissera de 9 % en 2009 contre une hausse de 38 % en 2008. Recul à 4 % du taux de croissance du PNB en 2009 La Banque mondiale a publié cette semaine un rapport sur les prévisions économiques globales pour 2009 qui étudie l’impact de la crise financière internationale sur la croissance économique dans le monde. Le rapport repris dans le bulletin économique de Bank Audi, Lebanon Weekly Monitor, a noté un recul partout dans le monde y compris dans les pays en voie de développement qui ont montré une certaine résilience au moment du déclenchement de la crise. Au Liban, le secteur réel devrait être affecté par les répercussions de la crise à la différence du secteur bancaire qui jusqu’à présent n’a pas montré de signes d’essoufflement. La récession dans l’économie réelle conduira en 2009 à un recul du taux de croissance du PNB à 4 %, ce taux s’étant élevé à 5,5 % en 2008, selon les prévisions de la Banque mondiale.
La Banque mondiale s’attend à ce que les flux de capitaux vers la région MENA régressent de 6,7 % en 2009 dans le cas du meilleur scénario et de 13,2 % dans le cas du pire scénario.
Dans sa première édition actualisée portant sur les flux de fonds vers les pays en voie de développement, la Banque mondiale (BM) a estimé les transferts de fonds vers le Liban à six milliards de...