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Actualités - CHRONOLOGIE

Karamé : Oui, mais à l’amendement de Taëf

L’ancien Premier ministre Omar Karamé a riposté hier à l’appel formulé depuis Damas par le chef du CPL, Michel Aoun, en faveur de l’amendement de Taëf. « Le moment de modifier les dispositions de Taëf n’est pas encore venu, a-t-il ainsi affirmé. Ce texte n’est ni une Bible ni un Coran. Il comporte de nombreuses failles. Je suis donc favorable à son amendement. » « Certains pensent, par mauvaise foi ou par ignorance, que Taëf a retiré des prérogatives au président de la République pour les attribuer au Premier ministre, a également estimé Omar Karamé. Ceci est faux. Les prérogatives en question ont été accordées au Conseil des ministres et non au Premier ministre. Taëf a fait en sorte que chaque ministre soit plus puissant que le président du Conseil et que nul ne peut lui donner des ordres. Le Premier ministre se charge simplement de la coordination au sein du gouvernement et appose son contreseing sur les décrets. » Omar Karamé s’est enfin dit favorable à l’amendement de Taëf « non pas pour retirer des prérogatives au président du Conseil et les restaurer au chef de l’État, mais pour en finir avec le détestable système confessionnel ».
L’ancien Premier ministre Omar Karamé a riposté hier à l’appel formulé depuis Damas par le chef du CPL, Michel Aoun, en faveur de l’amendement de Taëf. « Le moment de modifier les dispositions de Taëf n’est pas encore venu, a-t-il ainsi affirmé. Ce texte n’est ni une Bible ni un Coran. Il comporte de nombreuses failles. Je suis donc favorable à son amendement. »
« Certains...