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Dans les bacs Devenir écrivain en 365 jours Colette KHALAF

Un agenda sous le label Tamyras est déjà dans les bacs. Avec une couverture noire, où se profilent des chiffres, cet ouvrage au format pratique est aussi un outil d’écriture. «C’est en me demandant quel objet promotionnel pourrait refléter le savoir-faire tant artistique que rédactionnel de la maison d’édition Tamyras que naquit ce projet», avoue Tania Hadjithomas Mehanna, auteure et directrice de la maison d’édition Tamyras. Avec Franck-Alexandre Mandon à la direction artistique, Anna Ogden-Smith à la conception graphique et Céline Khoury aux recherches et à la rédaction et après multiples cogitations, la conceptrice du projet aura au bout du compte un agenda entre les mains. Mais pas n’importe lequel. «Comme je raffole personnellement d’agendas, mon choix s’est porté sur ce livret annuel semblable à un journal intime qui comporte dans ses feuillets tous les rendez-vous, les dates importantes, les souhaits ou même les corvées de chacun», dit-elle. Mais là n’est pas l’unique rôle que revendique cette réalisation. Si en effet la première fonction d’un agenda est connue de tous, la seconde, qui est particulière à l’agenda Tamyras, est plus originale, plus créative. «Ce manuel se veut une invitation à l’écriture. Ils sont nombreux ceux qui rêvent d’écrire», confie Tania Hadjithomas Mehanna. « J’en fais partie, poursuit-elle en rigolant. Souvent, ces écrivains en herbe n’entreprennent rien, faute de moyens, de temps ou de courage. Au Liban plus qu’ailleurs, il y a un besoin de catharsis. Les écrits qui ont proliféré depuis 2006 en sont la preuve.» Pour cette amoureuse des mots qui n’a cependant pas la prétention de s’assimiler à un atelier d’écriture et qui avoue que les livres sont ses meilleurs amis, cet ouvrage est présenté comme une manière ludique de titiller la plume, un jeu qu’elle tenait à partager avec les autres. Jouer avec les mots Une fois l’objectif de l’agenda bien formulé, pour quel format fallait-il opter ? Ni trop grand, pour aller dans un sac, ni trop petit, pour contenir le nécessaire, mais suffisamment assez pour être posé sur une table. Quant aux pages, il était nécessaire qu’elles soient blanches, «pour ne pas quadriller la pensée», dira Mehanna. Au haut de ces pages blanches défilent les citations et autres réflexions. Composé de 365 jours, l’agenda est aussi émaillé de différentes interventions littéraires. On trouve ainsi, sur chaque page, soit un conseil tiré des ateliers d’écriture, soit une citation qui a rapport avec l’écriture, soit enfin une première phrase d’un livre qui donne envie d’écrire. «J’ai même demandé à cinquante écrivains libanais de rédiger un court paragraphe inédit concernant leur métier d’écrivain», souligne la rédactrice. Enfin, chaque semaine comprend deux exercices (un petit et un grand) nécessaires pour faire progresser le mécanisme d’écriture. L’agenda propose aussi des jeux. «Quoi de plus amusant et de plus enrichissant que de jouer avec les mots, s’écrie Mehanna. Je ne m’érige pas en donneuse de leçons, loin de là, mais quelqu’un qui aime partager sa passion du mot avec les autres.» Une fois les exercices aboutis, on aborde la nouvelle au mois d’août. Cette dernière nécessitera quatre mois pour être rédigée. Et enfin, en décembre, l’écrit devra être envoyé aux éditions Tamyras qui s’engagent à en publier les meilleures. Au bout de l’agenda, il y a probablement un écrivain qui sera révélé. 365 jours pour devenir écrivain  est un ouvrage qui repose sur le principe de temps, qui devient paradoxalement un long moment de détente où la personne contrôle elle-même le temps et le maîtrise. Elle n’en est plus assujettie. Devant la page, voire la feuille blanche, seule l’autodiscipline y est exigée pour maîtriser la plume. «Il ne suffit pas d’avoir du talent, dit Tania Hadjithomas Mehanna, mais de la discipline, de la technique et surtout du temps. C’est ce que propose finalement l’agenda Tamyras.» Désormais disponible dans toutes les librairies, sauf Virgin.
Un agenda sous le label Tamyras est déjà dans les bacs. Avec une couverture noire, où se profilent des chiffres, cet ouvrage au format pratique est aussi un outil d’écriture.
«C’est en me demandant quel objet promotionnel pourrait refléter le savoir-faire tant artistique que rédactionnel de la maison d’édition Tamyras que naquit ce projet», avoue Tania Hadjithomas Mehanna,...