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Actualités - CHRONOLOGIE

Brèves droits de l’homme

Des militants des droits de l’homme enlevés au Zimbabwe Des ONG ont sonné l’alarme hier après une vague « sans précédent » d’enlèvements de défenseurs des droits de l’homme au Zimbabwe, exhortant la communauté internationale à faire pression sur le régime d’un pays en ruine. Amnesty, HRW et Open Society Institute (OSI) ont réclamé la libération de trois militants des droits de l’homme et du frère d’un activiste, enlevés « par des gens soupçonnés de travailler pour le compte des autorités ». L’association Avocats du Zimbabwe pour les droits de l’homme (ZLHR) a obtenu une première victoire : la justice a ordonné aux policiers d’enquêter sur l’enlèvement, le 3 décembre par un groupe d’hommes armées, de Jestina Mukoko, directrice du Zimbabwe Peace Project (ZPP), une organisation nationale des droits de l’homme. Parallèlement, des avocats zimbabwéens ont défilé hier à Harare vers la Cour suprême où ils ont remis une pétition dénonçant les violations des droits de l’homme par le gouvernement, et notamment l’enlèvement de militants. Une association pour les Saoudiennes, lauréate d’un prix européen Une association saoudienne s’occupant de femmes divorcées ou à faible revenu a été récompensée par le prix Chaillot accordé pour la première fois pour des activités de défense des droits de l’homme, a annoncé hier la représentation de la Commission européenne à Riyad. La Société philanthropique al-Nahda a été choisie parmi une multitude d’associations des pays arabes du Golfe qui travaillent dans les domaines de la protection des femmes et de l’enfance, selon la commission. Al-Nahda, l’une des plus anciennes associations saoudiennes, a été fondée en 1962 avec l’encouragement des princesses Sara et Latifa al-Fayçal. Le prix, destiné aux ONG des pays du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Koweït, Émirats arabes unis, Qatar, Bahreïn et Oman), est doté d’une récompense de 6 000 euros. L’ONU croit à l’effet Obama La haut-commissaire de l’ONU pour les Droits de l’homme, la Sud-Africaine Navi Pillay, a formé l’espoir mardi que sous la future présidence Obama, les États-Unis réintégreront « la famille internationale » après huit ans de faible coopération de l’administration Bush. S’exprimant au siège new-yorkais des Nations unies à la veille du 60e anniversaire de la signature de la Déclaration universelle des droits de l’homme, Navi Pillay a également demandé l’ouverture d’une enquête sur le centre de détention de la base américaine de Guantanamo, à Cuba. Elle a fait valoir que les États-Unis n’avaient que « faiblement » participé aux travaux du Conseil des droits de l’homme de l’ONU (CDH) lors des deux mandats de George W. Bush. Une militante des droits de l’homme interdite de quitter l’Iran Une militante iranienne des droits de l’homme, Nasrine Sotoudeh, a été empêchée hier par les autorités de se rendre un Italie pour y recevoir le prix d’une ONG italienne, a-t-elle dit à l’AFP. « Après avoir reçu un tampon de sortie sur mon passeport à l’aéroport, j’ai été appelée, et deux personnes travaillant pour le gouvernement m’ont confisqué mon passeport », a dit par téléphone Mme Sotoudeh. L’activiste a précisé que son mari et ses enfants, qui l’accompagnaient, avaient été autorisés à quitter l’Iran pour recevoir à sa place le prix que lui a décerné l’ONG Human Rights International. Mme Sotoudeh a dénoncé un acte « illégal » en expliquant ne pas avoir été prévenue par une décision de justice qu’elle était « interdite de voyage à l’étranger ». La torture couramment pratiquée au Tibet, selon un rapport La pratique de la torture est généralisée et courante dans la région autonome chinoise du Tibet, où des responsables ignorent les garde-fous juridiques censés permettre d’éviter ces abus, dit un rapport de l’ONG Free Tibet publié hier. Même lorsqu’ils sont libérés, des détenus peuvent mourir de leurs blessures, rester marqués à vie physiquement ou mentalement, ne pas avoir accès à un traitement médical ou se le voir tout bonnement refuser, affirme l’association. « Malgré les affirmations du gouvernement chinois selon lesquelles il y aurait “extrêmement peu de cas de torture”, les témoignages disent autre chose, a déclaré Stephanie Brigden, directrice de Free Tibet. Il ne fait aucun doute que le gouvernement chinois tolère l’usage de la torture en tant qu’arme de répression du peuple tibétain. » Le ministère chinois des Affaires étrangères n’a pas réagi à une demande de commentaire, et les appels adressés au bureau du porte-parole de l’administration tibétaine de Lhassa sous férule chinoise restent sans réponse.
Des militants des droits de l’homme enlevés au Zimbabwe

Des ONG ont sonné l’alarme hier après une vague « sans précédent » d’enlèvements de défenseurs des droits de l’homme au Zimbabwe, exhortant la communauté internationale à faire pression sur le régime d’un pays en ruine. Amnesty, HRW et Open Society Institute (OSI) ont réclamé la libération de trois...