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Le programme de protection des témoins impose la confidentialité

« Une des raisons qui explique la discrétion, le silence et la confidentialité extrême sur plusieurs aspects de ce dossier réside notamment dans le souci de protéger les personnes concernées de près ou de loin », explique une source proche du dossier, qui relève que ceux qui sont toujours en liberté « pourraient faire du mal à d’autres ». Cette attitude, relève la source, n’émane certainement pas d’une volonté de dissimuler des informations ni de politiser le procès, mais plutôt du souci de protéger l’intérêt du processus judiciaire pour le sauvegarder des risques que l’on connaît. La discrétion et la confidentialité servent en outre à préserver la crédibilité du tribunal, insiste la source précisant que celui-ci est tenu, notamment par les règles imposées dans le cadre du programme de la protection des témoins, de fermer certaines audiences au public. La confidentialité sert en outre la stratégie d’approche qui sera suivie par le procureur général, qui doit prendre en considération la situation sécuritaire aussi bien que juridique. Il devra également recourir – toujours aussi discrètement – à des tactiques précises, histoire de piéger les suspects importants. Et de soutenir que l’équipe du tribunal « aura le temps de faire ses preuves en cours de route et de dissiper les obsessions en vue d’invalider la fameuse théorie du complot qui nourrit toutes sortes de scénarios en ce moment. Il n’y aura qu’à nous tester ».
« Une des raisons qui explique la discrétion, le silence et la confidentialité extrême sur plusieurs aspects de ce dossier réside notamment dans le souci de protéger les personnes concernées de près ou de loin », explique une source proche du dossier, qui relève que ceux qui sont toujours en liberté « pourraient faire du mal à d’autres ».
Cette attitude, relève...