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Les généraux ne sont pas encore suspects, affirme une source new-yorkaise

Le dossier des quatre officiers libanais arrêtés dans le cadre de l’affaire Hariri, qui a déjà fait couler beaucoup d’encre, ne manquera pas de rebondir dès le démarrage des travaux du tribunal, tant il est vrai que la désinformation dont l’opinion a témoigné sur ce sujet a fini par semer la confusion et nourrir les doutes. Coupables ou non, c’est le tribunal qui tranchera enfin dans un sens comme dans un autre. Cette énigme, qui a polarisé les Libanais à l’instar de tant d’autres sujets et exaspéré les organisations des droits de l’homme, devrait être enfin élucidée dès que le procureur général du tribunal spécial s’en saisira. Contrairement à ce qui a été publié, c’est à Daniel Bellemare, qui sera alors procureur général et non au chef de la commission d’enquête qu’il est actuellement, et encore moins aux autorités judiciaires libanaises, que reviendra la prérogative de demander le transfert des quatre officiers et de l’ensemble du dossier qui se trouve entre les mains de la justice locale. « La demande de transfert devra être faite par lettre, par M. Bellemare, dans les deux mois qui suivront son entrée en fonction en tant que procureur. Il pourra la soumettre dès la première semaine, tout comme il a la possibilité de le faire quelques semaines plus tard, mais nécessairement avant le délai des deux mois, soit avant le mois d’avril prochain », assure une source diplomatique new-yorkaise proche du dossier. Les autorités judiciaires libanaises sont alors tenues de transférer les résultats de ses investigations ainsi que les personnes arrêtées. Pour ce faire, il faudra au moins deux à trois mois pour que les autorités compétentes mettent en branle le mécanisme du transfert, précise la source avant de rappeler que c’est sous la seule responsabilité du tribunal que les officiers feront le déplacement. Et d’ajouter : « Du point du vue du droit international, les quatre généraux sont certes détenus mais cela ne veut pas dire qu’ils sont suspects. Il reviendra donc au juge de mise en état, une fois leur dossier aux mains de la cour, de décider s’ils doivent ou non être relâchés ».
Le dossier des quatre officiers libanais arrêtés dans le cadre de l’affaire Hariri, qui a déjà fait couler beaucoup d’encre, ne manquera pas de rebondir dès le démarrage des travaux du tribunal, tant il est vrai que la désinformation dont l’opinion a témoigné sur ce sujet a fini par semer la confusion et nourrir les doutes. Coupables ou non, c’est le tribunal qui...