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Pourquoi le Paris-SG peut y croire cette saison

Cinquième à deux points de la deuxième place de Ligue 1 après 15 journées, le Paris-SG semble avoir enfin cette saison des raisons de se montrer ambitieux après deux exercices calamiteux, une nouvelle donne rendue possible grâce à des changements opérés à tous les niveaux. Une nouvelle mentalité Tous les joueurs l’ont évoqué. L’arrivée de Claude Makelele a changé pas mal de choses dans la mentalité parisienne. L’ancien joueur de Chelsea et ex-international n’est peut-être pas au niveau espéré sur le terrain, mais sa haine de la défaite et sa culture du résultat se sont diffusées petit à petit au sein d’une équipe qui montre match après match qu’elle ne lâchera rien cette saison. Un joueur comme Ludovic Giuly n’est peut-être pas étranger non plus à ce virage. Face à Lorient par exemple, rejoint deux fois au score, le club parisien l’avait emporté en toute fin de match (3-2). Cela peut paraître normalement évident pour une équipe de football, mais le traumatisme des deux dernières saisons passées à lutter pour le maintien avait eu des effets pervers et lancinants sur le moral des troupes. Un système enfin inamovible L’entraîneur Paul Le Guen a énormément tâtonné avant de trouver le bon équilibre. En début de saison, le club parisien avait tout testé : le 4-2-3-1 à domicile, puis le 4-4-2 à l’extérieur avec quelques essais en 4-3-3. Mais depuis le repositionnement de Ludovic Giuly aux côtés de Guillaume Hoarau en attaque dans un 4-4-2 efficace (4 victoires, un nul toutes compétitions confondues), le Paris-SG ne perd plus et peut maintenant travailler ses réglages dans un système fixe. La saison dernière, Le Guen n’avait jamais vraiment décidé comment le Paris-SG devait jouer, modifiant continuellement le système. Certains joueurs reconnaissent qu’il est plus facile désormais d’avoir des repères. Un recrutement payant Comparé à la saison dernière, l’équipe n’a pourtant pas beaucoup changé. Mais les quatre recrues phares, Makelele, Sessègon, Giuly et Hoarau, font à elles seules la différence. Les joueurs parisiens avaient réclamé des cadres en fin de saison dernière, et ils les ont eus. Au milieu de terrain, Sessègon, même s’il a marqué légèrement le pas ces derniers temps, représente un vrai plus. Makelele se charge plutôt du recadrage – et ce n’est pas rien –, rassurant énormément ses collègues, tandis que la paire Giuly-Hoarau semble avoir enfin trouvé ses marques devant. Un pouvoir dirigeant qui s’affirme enfin La mise au point de l’actionnaire principal Sébastien Bazin (Colony Capital) au moment de l’inauguration du nouveau centre d’entraînement du club il y a trois semaines est un signe qui ne trompe pas. Lors des deux dernières saisons, les actionnaires avaient semblé parfois dépassés par les évènements. Le Paris-SG n’avait pas échappé aux rumeurs, aux psychodrames et aux scenarii improbables comme l’arrivée en 2007-2008 de Michel Moulin à 5 journées de la fin du championnat et la démission de l’ancien président Alain Cayzac. Mais cette saison, Sébastien Bazin a changé de tactique. Lorsque la presse a commencé à faire état de dissensions entre Villeneuve, Le Guen et Colony Capital, et d’une arrivée possible de Didier Deschamps, il a lui-même clos le débat en assurant que l’entraîneur parisien resterait en place quoi qu’il arrive jusqu’à la fin de la saison. De quoi offrir une relative sérénité qui joue forcément au sein du club parisien.
Cinquième à deux points de la deuxième place de Ligue 1 après 15 journées, le Paris-SG semble avoir enfin cette saison des raisons de se montrer ambitieux après deux exercices calamiteux, une nouvelle donne rendue possible grâce à des changements opérés à tous les niveaux.

Une nouvelle mentalité
Tous les joueurs l’ont évoqué. L’arrivée de Claude Makelele a...