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La défense bordelaise à l’épreuve du feu

Une clef d’un résultat pour Bordeaux, demain en Ligue des champions contre Chelsea, sera la capacité de sa défense à contenir une attaque de haut vol, ce qu’elle ne sut faire à l’aller chez les Blues (0-4), mais pas davantage contre l’AS Rome (1-3), ou en Ligue 1 à Lyon (1-2). – Bordeaux moins solide ? Label – voire obsession – de Ricardo, la défense sous Laurent Blanc n’a un bilan ni infâmant ni épatant (7e en 2007-08, 5e actuellement avec 14 buts encaissés). Bordeaux plaide qu’un jeu plus construit et offensif l’expose davantage. « Quand on a beaucoup plus souvent le ballon que l’adversaire, derrière quand on prend un ou deux contres, on peut dire qu’on est fragile, mais notre jeu veut ça », assume Matthieu Chalmé. D’où les efforts accrus de replacement, de concentration, réclamés de chacun. Et le bouillon quand l’un manque à l’appel (Henrique expulsé à la 36e contre Rome) ou à son devoir: cinq secondes d’inattention à Lyon, et Benzema fait basculer le match. – Chelsea plus prolifique. Réputé ennuyeux sous Jose Mourinho et Avram Grant, Chelsea a bien changé et affiche la meilleure attaque d’Angleterre. Et les Blues marquent davantage à l’extérieur (19 buts contre 13 à Stamford Bridge). En championnat, ils ont toujours gagné en déplacement (7 victoires sur 7). Leurs seuls faux pas en déplacement sont survenus en Ligue des champions (défaite à Rome, nul à Cluj). – Anelka, ou Ramé, pas les seules clefs. Après six premiers mois difficiles à Chelsea, Nicolas Anelka, premier buteur du championnat anglais (12 buts) malgré un rôle ingrat seul en pointe, connaît, selon son capitaine John Terry, « la meilleure forme de sa carrière ». Il a éclipsé Didier Drogba, blessé puis suspendu, auteur d’un seul but en Coupe de la Ligue. Reste qu’avec l’Ivoirien, Chelsea possède sur le banc un des meilleurs buteurs (6) de la C1 2007-08. Le gardien Ulrich Ramé absent depuis 4 semaines (adducteurs) est incertain, et Matthieu Valverde, qui alterna bourde (un but-gag) et brio (quatre parades décisives) samedi contre Rennes (1-1), devrait prolonger l’intérim. Mais à l’aller malgré Ramé, le naufrage (0-4) fut collectif: manque d’agressivité, naïveté sur phases arrêtées, respect excessif de Chelsea. Depuis, Bordeaux s’est retrouvé dans l’engagement, le combat. Et, comme à Lyon, ou contre Rome, dominé dans le coeur du jeu par le trio Diarra-Fernando-Gourcuff, il a perdu ses complexes. Sans pour autant gagner ses « gros » matches. Au-delà d’Anelka, le danger offensif à Chelsea vient d’un milieu de luxe, avec Deco, Lampard et Ballack, capables de profiter du travail d’appui de l’attaquant français pour porter le danger. Sans oublier deux des buteurs de l’aller, Joe Cole et un Florent Malouda retrouvé. Ou les latéraux et redoutables centreurs Ashley Cole et Jose Bosingwa, au rôle clef dans le système offensif Scolari, en dédoublement des ailiers. Bosingwa avait d’ailleurs déchiré la défense girondine (Placente) à l’aller.
Une clef d’un résultat pour Bordeaux, demain en Ligue des champions contre Chelsea, sera la capacité de sa défense à contenir une attaque de haut vol, ce qu’elle ne sut faire à l’aller chez les Blues (0-4), mais pas davantage contre l’AS Rome (1-3), ou en Ligue 1 à Lyon (1-2).

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