La parole aux jeunes durant la Journée mondiale pour arrêter la violence contre les enfants

À l’occasion de la Journée mondiale pour arrêter la violence contre les enfants, Save the Children-Sweden et ses partenaires locaux ont organisé une série d’activités et de programmes de sensibilisation auxquels ont pris part de nombreux enfants venus des quatre coins du Liban. Ces activités étaient d’autant plus importantes qu’elles laissaient la parole aux jeunes, qui se sont exprimés eux-mêmes au sujet de la violence et qui ont proposé des solutions. Leurs propositions et leurs recommandations devaient ensuite être véhiculées aux responsables politiques concernés. Plusieurs ONG ont participé avec Save the Children-Sweden à l’organisation de cet événement, notamment Kafa, Dar el-Amal, Dar el-Toufl el-Loubnani, l’Association libanaise de lutte contre la violence visant les femmes, Message bleu, Nabeh, la Fondation Amel et l’Association caritative des femmes à Bourj el-Brajneh. Une table ronde a été également organisée à l’Unesco avec les enfants qui ont participé au programme et qui ont pu poser des questions et proposer leurs recommandations aux représentants des ministères qui avaient été conviés pour l’occasion. Les recommandations étaient les suivantes : demander aux écoles de mettre fin à la violence contre les enfants et élaborer une loi sanctionnant toute personne portant préjudice à un enfant, interdire l’usage de la règle pour frapper, ainsi que les sanctions qui consistent à obliger un enfant à se mettre à genoux, à le tirer par les oreilles ou les cheveux, organiser des sessions de formation aux enseignants pour qu’ils donnent leurs cours de façon calme, pour qu’ils s’adressent avec respect aux enfants, sans les blesser ou employer la violence, aménager de grandes cours de récréation, nommer des surveillants dans les cours pour éviter les actes de violence et les comportements inappropriés, s’assurer de la sécurité des toilettes dans les écoles, alléger les devoirs à faire à la maison ainsi que le nombre de livres à porter dans un cartable. D’autres recommandations s’adressaient aux parents à qui les enfants ont demandé notamment de s’occuper davantage d’eux, de rester en contact avec les écoles, de ne pas se disputer. Ils ont en outre sollicité l’organisation de sessions de formation à l’adresse des parents pour les aider à protéger leur progéniture et ont invité les médias à accorder davantage d’importance à la violence contre les enfants.