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Actualités - OPINION

Le  « syndrome »  Marc Levy …

« Elle court, elle court, la maladie d’amour... » À l’occasion de cette quinzième édition du Salon du livre francophone à Beyrouth, un phénomène jamais enregistré dans les annales de ce Salon a eu lieu mercredi 29 octobre lors de la signature de Marc Levy au stand de Virgin. Des lecteurs, accourus par centaines dans l’attente d’une dédicace de leur auteur favori, se pressaient dans des files d’attente interminables, tandis que d‘autres attendaient impatiemment ses Paroles d’auteurs dans la salle Schéhadé, l’Agora, initialement prévue à cet effet, s’étant avérée trop étroite pour contenir ses groupies. Marc Levy a battu haut la main le record des signatures de l’histoire du Salon du livre de Beyrouth. Avec au moins 1 000 signatures à son actif, il s’est imposé comme l’évènement phare du Salon, au grand dam de ses détracteurs ! Auteur prolixe à succès planétaire, traduit en 42 langues, vendu plus que les Goncourt /Femina /Renaudot/Médicis/Interallié et Académie française réunis, mais néanmoins contesté et jalousé par nombreux de ses pairs qui se veulent intellos-branchés-fine bouche-plume vitriolée. C’est que l’ascension fulgurante de cet auteur intrigue, et les médisants n’hésitent pas à lui prêter plagiats et autres infamies du genre. Ces romans, jugés « à l’eau de rose », dérangent les hautes sphères de la littérature ; ces blasés de l’écriture sinueuse qui ne savent plus comment déranger à défaut de faire rêver. Marc Levy est un syndrome récurrent dans notre société, et il est temps de l’admettre ! Ses livres plaisent à un lectorat très varié parce que c’est un homme qui a du cœur et qui sait s’en servir. C’est un magicien qui s’amuse à faire ressusciter les morts lorsque d’autres s’appliquent à semer leur mal de vivre. Aimer ces romans ou pas n’est pas le débat ; ce dernier réside uniquement dans le fait de constater, chiffres à l’appui, que Marc Levy est un phénomène littéraire incontournable. Et il l’a prouvé dans les grandes largeurs durant son séjour à Beyrouth. La mobilisation dont il a fait l’objet ne saurait passer inaperçue. Il aura réussi ce qu’aucun de ses confrères n’a pu réaliser à ce jour, que ce soit au pays du Cèdre ou ailleurs, à savoir réunir des personnes de différentes exigences intellectuelles autour de lui. C’est que l’homme, tout comme l’auteur, séduit et plaît. Il est disponible, proche, modeste et d’une générosité incroyable. Il demeure surprenant que, dans un monde où vivre est synonyme de lutte au quotidien, certains aient encore le culot de dénigrer un pourvoyeur de rêves… et basta pour les figures de style et toutes les récompenses littéraires réunies ! Les lecteurs libanais – comme tous les autres de par le monde – auront choisi leur favori au mépris du boycott déloyal de bon nombres de critiques littéraires à l’âme desséchée. Cela s’appelle la liberté intellectuelle sans influence. On l’aura compris : Marc Levy est un être à part qui se soucie très peu du commérage littéraire de bas niveau, il se contente de scorer, et cela lui réussit fort bien. Bélinda IBRAHIM
« Elle court, elle court, la maladie d’amour... » À l’occasion de cette quinzième édition du Salon du livre francophone à Beyrouth, un phénomène jamais enregistré dans les annales de ce Salon a eu lieu mercredi 29 octobre lors de la signature de Marc Levy au stand de Virgin.
Des lecteurs, accourus par centaines dans l’attente d’une dédicace de leur auteur favori, se...