Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Salon du livre francophone - Prix Le Cadmous à Mathias Énard et le Phénix à Rami Zein

En clôture du Salon du livre francophone qui s’est déroulé du 23 octobre jusqu’à hier, les prix Cadmous et Phénix ont été annoncés à l’espace Agora. En présence de Maya Parant, l’épouse de l’ambassadeur de France au Liban, et de plusieurs membres du jury, Denis Gaillard, conseiller culturel près l’ambassade, a présenté d’abord le prix Cadmous institué par la mission culturelle et qui évoque la thématique du voyage, puis les quatre auteurs en lice cette année et leur ouvrage : Mathias Énard, avec son ouvrage, Zone (Actes Sud) ; Louis Gardel avec La baie d’Alger (Seuil), Sofiane Hadjadj et Un si parfait jardin (Le bec en l’air) et Ramy Khalil Zein pour Les ruines du ciel (Arléa). Enfin, il devait proclamer Mathias Énard (Zone) comme l’heureux lauréat de cette édition 2008. « Le prix, a expliqué le conseiller culturel, n’est autre que la traduction, en arabe, de l’ouvrage. Un vrai défi. » À son tour, Énard a remercié, disant qu’ « il est important de recevoir un prix à Beyrouth et surtout d’être traduit en arabe. Il y a beaucoup de choses arabes dans Zone qui retourne au monde arabe, grâce à cette traduction. C’est doublement extraordinaire pour moi », conclut-il. Deux membres du jury devaient prendre la parole par la suite, Carole Dagher et Zahida Darwiche. Dagher devait relever le thème commun aux quatre ouvrages, la Méditerranée, évoquant le sujet de chacun d’eux. Pour elle, le livre d’Énard « interpelle ». Darwiche a dit que ce livre sans ponctuation lui rappelle la musique rap. En tout cas, pour elle, il bouleverse les habitudes du lecteur. Cette femme de lettres a abordé plusieurs points que Zone lui révèle : une fonction d’éveil, un voyage dans l’espace dévoilant les erreurs de l’Occident et les péchés de l’Orient, un œil intérieur qui réussit dans la description du détails. Zone est un livre construit comme un kaléidoscope » devait-elle encore dire. Zahida Darwiche a conclu son intervention en évoquant l’ouvrage de Ramy Zein, « qui nous concerne directement ». Le prix Phénix de littérature, créé il y a 12 ans déjà à l’occasion du Salon « Livre du Sud » qui se déroulait à Villeneuve-sur-Lot, est attribué chaque année à une œuvre littéraire écrite en français par un Libanais, ou écrite par un écrivain francophone et ayant trait au Liban. Les ouvrages présentés cette année sont : La main de Dieu de Yasmine Char (Gallimard), Libre-échange de Bernard Mourad (Lattès) et Les ruines du ciel de Ramy Zein (Arléa). Le jury a choisi le roman de Ramy Zein, et la cérémonie de remise du prix se déroulera en décembre, à la Bank Audi, comme à l’accoutumée.
En clôture du Salon du livre francophone qui s’est déroulé du 23 octobre jusqu’à hier, les prix Cadmous et Phénix ont été annoncés à l’espace Agora.
En présence de Maya Parant, l’épouse de l’ambassadeur de France au Liban, et de plusieurs membres du jury, Denis Gaillard, conseiller culturel près l’ambassade, a présenté d’abord le prix Cadmous institué par...