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Actualités

Essai La légende 911 en action

Guy Salmé Plus conséquente qu’elle n’y paraît, la mise à jour de la 911 sublime sa conduite grâce à deux évolutions de taille : le passage du Flat 6 à l’injection directe et l’arrivée d’une boîte à double embrayage. Désormais disponible au Liban, elle peut aborder sereinement la deuxième partie de sa carrière. Depuis près de quarante-cinq ans, Porsche cultive sa 911. Au fur et à mesure des millésimes, elle n’a cessé de s’améliorer. Par rapport à la 997 génération I, les évolutions esthétiques sauteront aux seuls yeux des purs « porschistes ». En effet, Porsche se doit de préserver intacte la pureté de cette silhouette imaginée en 1963. Les nouveaux modèles sont donc repérables à leurs prises d’air redessinées à l’avant, dorénavant surmontées d’une rangée de LED, au bouclier avant qui incorpore désormais des prises d’air latérales plus grandes, au dessin des rétroviseurs inédit tandis que les jantes, les feux arrière et la jupe arrière ont été redessinés. À l’intérieur, les changements sont également minimes. L’ambiance est toujours aussi soignée alors que l’ergonomie et la finition sont irréprochables et la position de conduite parfaite. Mais c’est surtout sur le plan mécanique que la « 997 génération II » innove profondément et reçoit un sérieux coup de fouet. Les nouveaux flat-six 3.6 et 3.8 à injection directe ne reprennent rien de leurs prédécesseurs, et même si les cylindrées restent inchangées, la puissance passe de 325 à 345 chevaux pour la Carrera, et de 355 à 385 chevaux pour la Carrera 4. Cette nouvelle technologie permet également d’améliorer sensiblement les valeurs de consommation. Côté transmission, l’arrivée de la boîte double embrayage PDK à 7 rapports, développée en collaboration avec ZF, marque la disparition de la transmission automatique Tiptronic à 5 rapports et convertisseur de couple hydraulique. Développée pour la compétition par Porsche il y a 25 ans de cela, cette transmission permet de passer les rapports avec une vitesse et une douceur uniques. Des palettes au volant sont proposées. Les performances s’en trouvent bonifiées : la Carrera équipée de cette unité abat le 0 à 100 km/h en 4,5 secondes, soit 0,2 seconde de moins que son homologue équipée d’une boîte manuelle classique. Finalement, les freins surdimensionnés et la répartition des masses idéale font de la Porsche 911 la freineuse de référence.
Guy Salmé

Plus conséquente qu’elle n’y paraît, la mise à jour de la 911 sublime sa conduite grâce à deux évolutions de taille : le passage du Flat 6 à l’injection directe et l’arrivée d’une boîte à double embrayage. Désormais disponible au Liban, elle peut aborder sereinement la deuxième partie de sa carrière.

Depuis près de quarante-cinq ans, Porsche...