Rechercher
Rechercher

Actualités

Bas les armes pour avoir enfin la paix Raymond NAHAS

Cela fait des mois que cela dure et toutes les concessions possibles ont été accordées au parti de Dieu et au Courant patriotique libre. Alors que, le 16 septembre, toutes les parties se retrouvaient pour évoquer une possibilité de dialogue, nos amis spécifient haut et clair que dans ce dialogue de sourds qui va débuter, le désarmement du parti de Dieu ne doit pas être envisagé. Voici enfin le vrai visage de la partie adverse. Ce ne sont pas les fermes de Chebaa, ce n’est même pas Israël qui les effraie, mais le fait que ce mini-État, qu’ils ont construit dans cet État libanais déjà minuscule, serait non valable dans le cas où ils devraient remettre leurs armes, car ils espèrent un jour pouvoir réaliser leurs rêves d’un État islamique au Liban. Telle est la vraie raison de toutes leurs surenchères. Cela suffit, car la majorité du peuple libanais, qu’il soit chrétien orthodoxe ou catholique, musulman chiite ou sunnite, druze ou arménien, veut la paix, mais une paix vraie et durable où seule l’armée libanaise aurait le pouvoir de trancher et aucune autre fraction armée n’aurait le droit de disposer du sol libanais. Selon certaines sources, les fermes de Chebaa redeviendront libanaises sous le contrôle de la Finul et il ne reste plus aucune raison pour empêcher l’armée libanaise, et elle seule, de garantir la paix à nos frontières. Si cette solution n’est pas acceptée, envisageons une autre solution. Cela suffit de se moquer les uns des autres. Il nous reste encore quelques années à vivre, autant les vivre en paix, à l’abri de tous ces va-t-en guerre, qui ne voient que leurs propres intérêts et veulent faire de notre pays le champ de bataille du Moyen-Orient. Nos enfants, nos petits-enfants parlent déjà de quitter cette terre inhospitalière où l’on ne parle que de guerre. Nous le crions haut et fort : non à la guerre, oui à la paix. Article paru le samedi 25 octobre 2008
Cela fait des mois que cela dure et toutes les concessions possibles ont été accordées au parti de Dieu et au Courant patriotique libre.
Alors que, le 16 septembre, toutes les parties se retrouvaient pour évoquer une possibilité de dialogue, nos amis spécifient haut et clair que dans ce dialogue de sourds qui va débuter, le désarmement du parti de Dieu ne doit pas être...