Anniversaire Puma a 60 ans

Puma n’a pas pris une ride. Présent aux quatre coins de la planète sport depuis plus d’un demi-siècle, l’équipementier s’est même refait une beauté avec la mode. Et pour ses soixante ans, il a remixé des pièces iconiques de son vestiaire sportif à la sauce new age, le tout réuni sous la « Collection du 60e anniversaire ». Une initiative ancrée dans l’air du temps à découvrir de la mi-octobre jusqu’à la mi-décembre dans tous les concept-stores agréés. Trois mini-collections sont en fait proposées pour l’occasion. Composée de chaussures, vêtements ou encore d’accessoires, chacune couvre deux décennies. La première s’ouvre sur les années 1940, avec le logo Dassler en point d’orgue. Un hommage aux frères fondateurs, Rudolf et Adolf Dassler, qui, le 1er octobre 1948, posaient les jalons de l’aventure Puma en inaugurant leur première usine de chaussures de sport. D’ailleurs, la même année sortait la première paire dédiée au football. C’est tout logiquement que la marque a retravaillé la pièce, à partir d’un cuir vieilli de qualité et dotée d’une semelle extérieure apte à cramponner sur le bitume urbain. Avec les années 1960 arrive le train des avancées techniques. Puma élabore alors des produits d’avant-garde dont les célèbres vestes de survêtement. De fait, elles campent au cœur de la collection capsule des années 60-70, enjolivées dans un graphisme plus moderne. L’histoire s’achève avec la dernière décennie du XXe siècle. C’est l’arrivée des premiers métissages avec la mode. En 1998 plus précisément, l’équipementier explore le continent mode avec Jil Sander, invité à signer sa propre collection. Depuis, d’autres ont rejoint le sérail, dont Alexander McQueen. Et forcément, cette dernière micro-ligne prend un franc parti mode, mais celui de l’époque s’entend. Ainsi, couleurs psychédéliques ou logos éclatants dominent les pièces rééditées. Du haut de ses soixante ans, Puma s’offre aujourd’hui un joyeux revival. Dans la droite ligne de ses développements récents. L’allemand, détenu majoritairement par PPR, vient en effet de signer avec Sergio Rossi, une autre marque du groupe français, pour une série de chaussures mêlant astucieusement des codes stylistiques plutôt aux antipodes.