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Bayern : Klinsmann sur un siège éjectable ?

L’entraîneur du Bayern Munich, Jürgen Klinsmann, est-il assis sur un siège éjectable ? C’est la question que se pose le monde du ballon rond en voyant les piètres performances du club en championnat d’Allemagne même si ses dirigeants l’ont assuré de leur soutien. Depuis samedi Jürgen Klinsmann peut respirer un peu. Après une défaite et deux nuls, son club vient d’enregistrer une victoire sur le fil à Karlsruhe (1-0). Klinsmann n’a pas caché qu’il s’agissait d’une « victoire très importante » après « deux ou trois matches où nous n’avons pas été performants ». Avec son arrivée le 1er juillet, le Bayern, club le plus titré d’Allemagne, devait « casser la baraque ». On lui promettait un avenir radieux en championnat et peut-être même aussi en Ligue des champions où il affronte ce soir sur son terrain la Fiorentina. Finalement après huit journées de saison 2008/2009, le bilan est médiocre : trois victoires seulement, trois nuls et deux défaites, dont une cuisante à domicile face au dauphin, le Werder Brême, 5 à 2. En Ligue des champions, il a connu un peu plus de réussite avec une victoire contre le Steaua Bucarest 1 à 0 et un nul (1-1) contre Lyon. L’ancien joueur du Bayern (1995-1997) assure être « sur le bon chemin » et que bientôt son club retrouvera le niveau qui est le sien. Mais plus grand monde ne le croit. Les méthodes de l’ancien sélectionneur allemand (2004-2006), porté aux nues quand il emmena la « Mannschaft » en demi-finale du Mondial 2006, sont remises en cause, notamment son idée de faire tourner l’effectif : ses détracteurs estiment qu’il empêche ainsi une dynamique et une cohérence de groupe. Il s’est également attiré les foudres en laissant le capitaine, le Néerlandais Mark Van Bommel, sur le banc des remplaçants plusieurs matches durant. Confiance Klinsmann n’était pas non plus passé inaperçu en introduisant des cours de yoga dans le programme d’entraînement. « On dit souvent qu’un match se décide dans la tête, c’est pourquoi il faut aussi entraîner l’esprit. Il faut stimuler les joueurs, les inciter à progresser », a résumé Klinsmann, très marqué par la période qu’il a passée aux États-Unis après sa retraite sportive en 1998. Début octobre, le patron du club, Karl-Heinz Rummenigge, avait assuré que « Klinsi » avait toute sa confiance, et qu’il serait maintenu à son poste au moins jusqu’à la fin de la saison. « Nous sommes convaincus par Jürgen et sa philosophie. Il est pour nous le bon entraîneur ! Nous lui faisons confiance », avait souligné le président du directoire. L’intéressé lui-même affirme se plaire dans la verte et cossue Bavière. « J’ai un plaisir énorme à faire ce travail », a-t-il assuré récemment. « Nous avons entamé un phase d’apprentissage excitante qui nécessite beaucoup d’investissement de la part des joueurs. Les résultats sont importants, mais l’image d’ensemble est encore plus importante », avait ajouté le technicien de 44 ans. Mais une question de fond revient sans cesse : l’entente est-elle vraiment possible entre un club exigeant, au centre d’une immense attention médiatique, et un homme qui n’a jamais vraiment aimé le vedettariat ?
L’entraîneur du Bayern Munich, Jürgen Klinsmann, est-il assis sur un siège éjectable ? C’est la question que se pose le monde du ballon rond en voyant les piètres performances du club en championnat d’Allemagne même si ses dirigeants l’ont assuré de leur soutien.
Depuis samedi Jürgen Klinsmann peut respirer un peu. Après une défaite et deux nuls, son club vient...