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Actualités - CHRONOLOGIE

Mouna Rebeiz à la galerie Daniel Besseiche

Des toiles de dimensions géantes (2 x 1,30 ou 1,50), des proportions irréelles pour une peinture de nus féminins qualifiée par la philosophe et psychanalyste française Elsa Godart de « contre-réaliste ». C’est ce que présente, du 16 au 22 novembre, Mouna Rebeiz à la galerie Daniel Besseiche, à Paris. Regroupées sous l’intitulé Hymne à la vie, les huiles de cette artiste libanaise ont intéressé plus d’un critique dans l’Hexagone. Ces œuvres, qui selon Gérard Xuriguera « entretiennent un rapport sublimatoire au corps », saisissent le nu féminin généralement de dos ou de profil. « Un nu imposant dans son implacable blancheur, figé dans une solitude paralysante (…) où affleure – pour piller Freud – une inquiétante étrangeté, poursuit Xuriguera, qui qualifie, par ailleurs, le style et la technique de Mouna Rebeiz d’irréprochables. On soulignera la sûreté de sa main dessinant ou modulant le flux de la matière, l’exacte mesure apportée à son sens du contour et à la plénitude de la forme… Ainsi, par l’exigence de son approche, son geste précis et économe, la complémentarité feutrée de ses contrastes, elle nous place au cœur de sa quête existentielle. » Dans un article intitulé « Un certain entre-deux-femmes », le psychanalyste et auteur Daniel Sibony analyse la peinture de Mouna Rebeiz en ces termes : « Il est clair que le fantasme de Mouna est d’avoir devant elle la beauté comme en miroir. Et c’est patent quand ce qu’elle a devant elle, c’est la femme en personne, son autre femme dont elle est la créatrice amoureuse, décidée à transmettre ce dialogue infini entre deux femmes, entre elle et sa créature, dont elle vise l’éternelle séduction, via le vertige de la chair et du sexe. À chaque tableau, cette femme sort nue comme Ève des mains de la créatrice ; et souvent elle préfère nous tourner le dos, ou nous l’offrir. Mais est-ce la nudité qui inspire l’amour ? Ou est-ce l’amour qui la rend désirable ?... » Des interrogations qui sous-tendent indéniablement l’élaboration des toiles de cette artiste, dont le champ créatif reste avant tout attaché à la production d’une beauté atemporelle. À découvrir si vous êtes de passage dans la Ville lumière !
Des toiles de dimensions géantes (2 x 1,30 ou 1,50), des proportions irréelles pour une peinture de nus féminins qualifiée par la philosophe et psychanalyste française Elsa Godart de « contre-réaliste ». C’est ce que présente, du 16 au 22 novembre, Mouna Rebeiz à la galerie Daniel Besseiche, à Paris.
Regroupées sous l’intitulé Hymne à la vie, les huiles de cette...