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Question de la semaine Être beau sert-il l’acteur ?

La mort de Paul Newman, merveilleux acteur et un des piliers de l’Actor’s Studio, ne peut que soulever cette question. Quoi ? L’histoire et les médias ne retiendront de ce comédien que ses yeux couleur azur ? Quid de sa prestation de mari impuissant dans A Cat On A Hot Tin Roof, d’arnaqueur avec Roberd Redford, de cow-boy habité avec le même Robert Redford dans Butch Cassidy and the Sundance Kid, ou encore de l’image de cet humble artiste qui s’efface pour passer la relève à un jeune loup, du nom de Tom Cruise, dans The Color of Money (seul film qui lui a valu ironiquement l’Oscar) ? Des rôles tous différents, campés avec le même sens du professionnalisme et la même passion pour le métier d’acteur. Paul Newman aura appris à beaucoup de générations que la beauté ne suffit pas et qu’il faudra galérer pour inscrire son nom dans le paysage cinématographique. Est-ce probablement pour cela que le beau Brad Pitt tentera à maintes reprises dans ses films de camper la laideur (Fight Club) ou l’idiotie (Burn After Reading, le film des Coen qui passe actuellement en salle) ? Un long combat que Newman a engagé afin que le cinéma américain ne se suffise pas d’une figure de beau gosse sur les affiches et mette l’accent, tout comme ses confrères européens (de Louis Jouvet à Xavier Bardem), sur le « beau » geste et la « belle » prestation. Merci Paul Newman.
La mort de Paul Newman, merveilleux acteur et un des piliers de l’Actor’s Studio, ne peut que soulever cette question. Quoi ? L’histoire et les médias ne retiendront de ce comédien que ses yeux couleur azur ? Quid de sa prestation de mari impuissant dans A Cat On A Hot Tin Roof, d’arnaqueur avec Roberd Redford, de cow-boy habité avec le même Robert Redford dans Butch...