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Actualités - CHRONOLOGIE

Pharaon : « Pas de réconciliation nationale sans réconciliation à Beyrouth »

Le député Michel Pharaon a exprimé hier son soutien à la réconciliation, estimant toutefois qu’« il ne peut y avoir de réconciliation nationale sans réconciliation à Beyrouth ». Il s’est aussi déclaré en faveur « des mesures qui commencent à être prises pour mettre un terme aux provocations, parce qu’elles constituent un passage obligé sur la voie de la réconciliation et des solutions qui n’ont pas vu le jour après l’accord de Taëf, et n’ont pas été complétées après Doha ». Il a affirmé que « Beyrouth n’acceptera pas moins que de retrouver sa dignité totale et la paix civile, afin de redevenir le symbole de la paix, de la civilisation, du patriotisme et de l’arabité », affirmant que malgré les tentatives de « ceux qui ambitionnent de la contrôler », personne ne peut lui ôter son esprit et son rôle de pionnier. M. Pharaon s’exprimait au cours d’un iftar auquel il avait convié de nombreuses personnalités au BIEL. Le député Serge Ter Sarkissian était présent, représentant le chef du bloc du Futur, le député Saad Hariri. Étaient également présents le député Marwan Farès, l’ancien ministre Joe Sarkis, des représentants des forces de sécurité ainsi que de nombreuses personnalités. Dans son allocution, M. Pharaon a assuré que « les élections législatives devant être organisées sur base d’un découpage nouveau seront une heure de vérité sur la voie de la réalisation de votre volonté, de vos ambitions et de vos convictions concernant la coexistence entre musulmans et chrétiens, dans le respect des équilibres et des caractéristiques de chacun, mais sans que celles-ci ne soient aux dépens de l’unité et de l’intérêt nationaux ». Il a insisté sur le principe du respect de l’autre, refusant qu’Achrafieh ne tombe dans les tiraillements et les conflits interchrétiens qui éclatent hors du cadre naturel des institutions. Le député de Beyrouth a appelé à soutenir les solutions placées sous le parrainage du président de la République Michel Sleiman, et à maintenir l’attachement à la démocratie face à tous ceux qui essaient de porter atteinte aux principes démocratiques par différents moyens.
Le député Michel Pharaon a exprimé hier son soutien à la réconciliation, estimant toutefois qu’« il ne peut y avoir de réconciliation nationale sans réconciliation à Beyrouth ». Il s’est aussi déclaré en faveur « des mesures qui commencent à être prises pour mettre un terme aux provocations, parce qu’elles constituent un passage obligé sur la voie de la...