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Actualités - CHRONOLOGIE

Témoignages Louise Melinder : « C’était surréel, comme dans ces films hollywoodiens »

Enseignante et étudiante suédoise, Louise a été diagnostiquée, il y a un an, d’une forme agressive du cancer du poumon. Elle n’avait que 31 ans. « Tout a commencé par cette interminable sensation de fatigue, raconte-t-elle. Je pensais que c’était dû à mon rythme de travail. J’enseignais, j’étudiais, je donnais des cours particuliers et je m’occupais de ma maison. » La fatigue a été suivie d’une toux aiguë et, finalement, Louise a été consulter un spécialiste. « Au début, on m’a parlé d’une bronchite, poursuit-elle. On m’a donné un traitement et indiqué de me reposer. Mais mon état ne s’est pas amélioré. J’ai quand même été skier, mais rapidement je ne sentais plus mon poumon gauche. Cette fois-ci, les médecins m’ont parlé d’une pneumonie. Ils m’ont alors prescrit des antibiotiques, me recommandant une fois de plus de me reposer. Rien à faire. Mon état empirait et je gagnais même du poids, puisque j’ai arrêté toutes les activités physiques. » Louise a enfin subi une radio du thorax et, quelques jours plus tard, on l’appelle pour lui annoncer qu’elle souffrait d’une forme très agressive du cancer du poumon. « C’était surréel, dit-elle, la voix enrouée. Je me sentais comme dans ces films hollywoodiens où l’on vous annonce qu’il vous restait six mois à vivre. J’étais choquée. Je n’avais que 31 ans. » Et c’est ce que les spécialistes lui annoncent en fait, lors de la consultation. « Ils m’ont dit qu’ils ne pouvaient pas opérer, parce que la tumeur était proche du cœur, note Louise. Ils m’ont également annoncé que je ne pouvais pas guérir, mais qu’ils pouvaient m’accorder des mois supplémentaires. » Louise a dû subir plusieurs sessions de chimiothérapie. Le dernier traitement qu’elle a reçu a permis de réduire la tumeur. « Celle-ci était aussi grande qu’une balle de golf, se souvient-elle. Aujourd’hui, elle ne dépasse pas les 0,5 cm. Le traitement était très agressif. J’ai beaucoup souffert. Mais le résultat en vaut la peine. » Aujourd’hui, Louise poursuit sa vie, soutenue par son mari Michael, qui ne l’a pas lâchée tout au long de sa maladie. Elle continue son traitement et est mobilisée pour les campagnes de sensibilisation au cancer du poumon. Son message ? « Il ne faut pas perdre l’espoir et ne pas avoir peur de parler de sa maladie. »
Enseignante et étudiante suédoise, Louise a été diagnostiquée, il y a un an, d’une forme agressive du cancer du poumon. Elle n’avait que 31 ans. « Tout a commencé par cette interminable sensation de fatigue, raconte-t-elle. Je pensais que c’était dû à mon rythme de travail. J’enseignais, j’étudiais, je donnais des cours particuliers et je m’occupais de ma maison....