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À New York, les dirigeants du monde sonnent l’alarme NEW YORK, de notre correspondante aux Nations unies, Sylviane ZEHIL

Placé sous la présidence du père Miguel d’Escoto Brockmann, prêtre et militant communautaire, ex-ministre des Affaires étrangères de la République du Nicaragua, le débat général de l’Assemblée générale des Nations unies a donné l’occasion aux dirigeants du monde entier de sonner l’alarme sur l’état actuel du monde. Face à un monde « en transition » confronté à la crise financière, énergétique et alimentaire, ces dirigeants du monde ont été invités par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, à se mobiliser et à faire preuve d’ambition. Un intéressant programme est à l’ordre du jour de cette soixante-troisième session de l’Assemblée générale de l’ONU : le maintien de la paix et de la sécurité internationale, y compris la situation au Moyen-Orient et au Liban ; une réunion des ministres arabes des Affaires étrangères, une réunion de l’Organisation de la conférence islamique et un sommet sur les questions relatives au développement de l’Afrique. Le 25 septembre, le président de l’Assemblée générale et Ban Ki-moon tiendront en outre une réunion sur les « objectifs du millénaire ». Cette rencontre des leaders de la planète sera la dernière qui se déroule dans la salle de l’Assemblée générale avant la rénovation et la reconstruction du siège de l’ONU prévues en janvier prochain. Cette session est aussi la deuxième pour Ban Ki-moon en tant que secrétaire général de l’ONU, la dernière pour le président américain, George W. Bush, et la première pour le président Michel Sleiman. On s’attendait à une surprise de taille révélée par le Wall Street Journal qui avait annoncé la présence du candidat à la présidence américaine, John McCain, accompagné de sa colistière, Sarah Palin. Cette idée a été rapidement écartée par le représentant des États-Unis à l’ONU, Zalmay Khalilzad, indiquant laconiquement que Sarah Palin « ne fera pas partie de la délégation américaine ». Par contre, la présence de Carla Bruni-Sarkozy, en tailleur sombre et chignon sage, a suscité beaucoup d’intérêt. À noter, également, la présence de l’émir de l’État du Qatar, cheikh Tamim bin Hamad el-Thani, accompagné de sa belle et élégante épouse cheikha Mozah bint Nasser al-Misnad. L’arrivée tardive du président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, au milieu du discours de Ban Ki-moon et le refus du président Sarkozy de lui tendre la main ont aussi fait l’objet de commentaires.
Placé sous la présidence du père Miguel d’Escoto Brockmann, prêtre et militant communautaire, ex-ministre des Affaires étrangères de la République du Nicaragua, le débat général de l’Assemblée générale des Nations unies a donné l’occasion aux dirigeants du monde entier de sonner l’alarme sur l’état actuel du monde. Face à un monde « en transition »...