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Un air d’hier dans les jardins du musée Mouawad

Un public mélomane et nostalgique s’était rassemblé en forme de U dans les jardins du musée Mouawad. Encadrant la scène dressée à l’occasion, l’audience était ravie de se retrouver au rendez-vous musical baptisé Abdel Wahab et le piano, organisé par le musée. Entouré d’un nombre de musiciens, John Fayad au piano, Joseph Sejaan à l’accordéon, Nouhad Akiki au qanun et Rami Maalouf à la flûte, le chanteur Élie Rizkallah a puisé dans le répertoire du grand compositeur Mohammad Abdel Wahab des airs qu’il a réadaptés à sa façon. Pour évoquer cette époque où les mots d’amour n’étaient tout simplement que des maux d’amour, quoi de mieux que la voix veloutée et capiteuse de Rizkallah teintée de cette sensibilité à fleur de…« mots ». Il faisait doux, ce soir à l’ombre des palmiers, et la musique empruntait la voie du cœur et les murmures de l’âme. Sous des airs de samba, de bossa-nova et de tango, La’Mouch Ana Li Abki et Chaghalouni (Hussein al-Sayed), Ayazounno (Nizar Kabbani) ou encore La Takzibi (Kamel al-Chinnawi) réinventaient la musique éternelle de Abdel Wahab avec autant de subtilité, de douceur et de charme. Une nuit où le chanteur natif de Deir el-Qamar a captivé son public. Et c’est au son d’un refrain de Fayrouz, la grande dame de la chanson libanaise, Shar Baad Shar, qu’il l’a enfin libéré. Un sourire aux lèvres, emprunté au temps passé. C.K.
Un public mélomane et nostalgique s’était rassemblé en forme de U dans les jardins du musée Mouawad. Encadrant la scène dressée à l’occasion, l’audience était ravie de se retrouver au rendez-vous musical baptisé Abdel Wahab et le piano, organisé par le musée.
Entouré d’un nombre de musiciens, John Fayad au piano, Joseph Sejaan à l’accordéon, Nouhad Akiki au...