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Italie-Géorgie : les Azzurri en questions

L’Italie, après avoir démarré les qualifications du Mondial 2010 de façon laborieuse en l’emportant in extremis à Chypre (2-1) samedi, reçoit la Géorgie ce soir à Udine entourée d’interrogations sur son niveau et son état de forme. La Géorgie, 77e nation au classement mondial, n’a a priori pas les épaules pour battre les champions du monde qui, sur le plan comptable au moins, ont assuré l’essentiel à Chypre. Il n’empêche, ceux-ci ne se présentent pas dans les meilleures conditions avant de se frotter aux Géorgiens. Tour d’horizon : Une défense qui inquiète. Certes, depuis l’Euro (élimination en quarts), il est convenu que le « Mur de Berlin », la fameuse et pratiquement imperméable défense du Mondial 2006, a souffert de sérieuses lézardes. Mais aujourd’hui, c’est l’écroulement qui menace. Contre Chypre, si l’Italie n’a concédé qu’un seul but, elle le doit à Buffon : à quatre reprises au moins, les interventions du gardien on été décisives. Devant lui, Gamberini et Grosso, blessés, sont rapidement sortis, tandis que Zambrotta et Barzagli, entrés en jeu, ont paru les jambes bien lourdes. En l’absence de Chiellini, meilleur joueur de l’Euro qui termine de soigner un genou, contre la Géorgie, l’arrière-garde présentera un visage inédit avec le capitaine Cannavaro, de retour de blessure, associé à Barzagli, voire à Legrottaglie qui n’avait plus été sélectionné depuis 2004, tandis que les côtés seront occupés par Zambrotta et Dossena, un débutant à gauche. Une condition physique à parfaire. C’est le même refrain chaque début de saison : pour cause de reprise tardive de la série A (30-31 août), la plupart des joueurs ne sont pas encore tout à fait en jambes. Cela s’est naturellement ressenti dans le jeu à Larnaca. « C’est sûr, si nous continuons comme ça, ce sera à un autre de s’occuper du renouveau (de la sélection, NDLR) », a dit en souriant Marcello Lippi. « Les problèmes viennent surtout de la condition physique, a cependant ajouté le sélectionneur. Mais, vite, Toni va recommencer à marquer, Pirlo à jouer comme il sait le faire, et le reste suivra ». Des blessures qui s’accumulent. Entre ceux qui étaient déjà blessés avant le match (Chiellini, Montolivo, Rossi) à Chypre, ceux qui se sont blessés pendant (Gamberini, Grosso) et après (Gattuso a été opéré du poignet gauche dimanche après une glissade dans le trou où est encastré le banc de touche lors de l’entraînement), la Nazionale n’est pas vernie. Des motifs de réconfort, quand même. D’abord, après un nul (2-2) en amical contre l’Autriche en août – « Ce qui n’est pas si mal vu qu’elle a gagné 3 à 1 contre la France (samedi, NDLR) », selon Lippi –, l’Italie a fait le plein de points à Larnaca. Un succès important en début de parcours de qualifications, même si Lippi a admis que son équipe avait eu « de la chance ». Une victoire acquise grâce à un doublé de Di Natale (8, 90+2) qui, ce soir, jouera devant ses habituels supporteurs, ceux de l’Udinese. Une raison supplémentaire pour marquer à nouveau.
L’Italie, après avoir démarré les qualifications du Mondial 2010 de façon laborieuse en l’emportant in extremis à Chypre (2-1) samedi, reçoit la Géorgie ce soir à Udine entourée d’interrogations sur son niveau et son état de forme.
La Géorgie, 77e nation au classement mondial, n’a a priori pas les épaules pour battre les champions du monde qui, sur le plan...