Réouverture de la permanence de Jezzine Le parti rejette le concept de société de résistance

La section de Jezzine du parti Kataëb a organisé samedi son dîner annuel en présence de Sami Amine Gemayel, des deux vice-présidents Salim Sayegh et Chaker Aoun, du vice-secrétaire général, Walid Farès, de nombreux cadres du parti ainsi que de délégations du Courant du futur et des Forces libanaises. La cérémonie était également l’occasion pour le parti de rouvrir la maison des Kataëb à Jezzine sous le patronage du président du parti, Amine Gemayel. S’adressant d’abord aux habitants de Jezzine concernant leur avenir dans cette région, Salim Sayegh a affirmé qu’« il n’y a aucun avenir à Achrafieh, à Jounieh, à Zghorta, à Beit Mella, à Hammana et à Bickfaya si les gens ne reviennent pas s’installer dans leurs villages et dans leurs terres, à Jezzine, Rmeich, Miyé Miyé et dans tous les villages du Sud ». Insistant sur « la présence chrétienne libre dans les villages », il a souligné la nécessité pour les autres de respecter cette présence. S’adressant ensuite aux partenaires (du parti) dans la nation et au Sud, M. Sayegh a souligné son refus d’une société de résistance telle que voulue par l’autre partie. « Nous ne voulons pas transformer le Liban en Hanoi à cause des fermes de Chebaa, nous voulons une société consolidée, qui respecte les droits de l’homme, la diversité et la démocratie. Viendra alors la stratégie défensive qui débutera par les convictions partagées et se terminera par un programme de protection. Le Liban redeviendra alors la Suisse de l’Orient dans tous les sens du mot », a-t-il observé. Le vice-président du parti Kataëb s’est enfin adressé aux membres du parti, affirmant qu’un nouveau pilier était mis en place à l’occasion de l’ouverture de la permanence Kataëb à Jezzine, « un pilier basé non pas sur les pierres », mais sur « la mobilisation des hommes ».