Les cédés Rubrique réalisée par rania raad TAWK

KEZIAH JONES Nigerian wood Il y a cinq ans, Keziah Jones sortait Black orpheus. Le chanteur nigérian commençait à nous manquer. Le voilà revenu donc avec Nigerian wood, un cocktail de musqieus traditionnelles, de blues, de funk et de pop. Ce que l’interprète de « Rhythm is love » sait très bien faire depuis une quinzaine d’années. Depuis qu’il assurait la première partie des concerts de Lenny Kravitz à Bercy, depuis qu’il a posé sa patte si particulière sur la planète musicale. ROCH VOISINE Americana Roch Voisine, depuis Hélène, mène son petit bout de chemin, entre passages à la Satr Ac’ ou un concert donné ici-même à Beyrouth. Le chanteur canadien jongle avec les langues, nous pondant des albums une fois en français, une fois en anglais. Aujourd’hui, comme de nombreux artistes anglo-saxons avant lui, il s’attaque au répertoire des standards américains. Le premier extrait, City of News Orleans, évoque les racines blues et country de la musique américaine, ce qui donne un avant-goût de l’ensemble des 14 morceaux qui composent Americana. Trois clins d’œil en français s’y sont glissés… Rien de bien nouveau ni de vraiment transcendant. THE VERVE Forth Ceux qui avaient vite enterré The Verve, vont se retrouver fort surpris en cette rentrée musicale. C’est normal qu’après 10 ans d’absence, on puisse croire en l’extinction de ce groupe phare des années 90, interprète du sublime « Bittersweet symphony ». Si ces quatre anglais ont décidé de revenir sur le devant de la scène, ce n’est pas pour un tour d’adieu mais bien pour montrer aux artistes du moment qu’ils ont été pour beaucoup une référence. On retrouve donc leur style impeccable, qui mélange sans aucune faille new wave, belles ballades et expérimentations diverses. Un vrai bonheur concentré en dix morceaux dont le premier extrait Love is noise est excellent.