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Actualités - OPINION

Excuses

Dans une déclaration (parue dans L’Orient-Le Jour du 6 août 2008), le Amid du Bloc national Carlos Eddé – poussé par une hantise scrupuleuse sur l’éventuelle équivoque que pouvaient suggérer des attitudes permissives quant au monopole de l’État dépositaire exclusif de toute décision nationale – s’est spontanément et publiquement excusé auprès de M. Nassib Lahoud, personnage d’une incontestable stature morale et d’un authentique libanisme, pour une déclaration injustifiée. Admirable leçon de démocratie, le réflexe de Carlos Eddé est l’exigeant reflet de la pensée univoque, viscérale, intangible de Raymond Eddé, venu en son temps à la politique par abnégation et fidélité à une vision sourcilleuse du Liban. Son père, le président Émile Eddé, issu d’une famille arrimée à notre histoire, aura inlassablement milité pour une entité libérée des influences mortifères et expansionnistes de son double voisinage?; un Liban jaloux de sa propre culture, de ses spécificités, ouvert au monde, à la civilisation, à la paix, à la vie. Puissent ces «?excuses?» susciter l’émulation au sein de notre atrabilaire personnel politique. La République est «?en manque?». Paul Ph. EDDÉ
Dans une déclaration (parue dans L’Orient-Le Jour du 6 août 2008), le Amid du Bloc national Carlos Eddé – poussé par une hantise scrupuleuse sur l’éventuelle équivoque que pouvaient suggérer des attitudes permissives quant au monopole de l’État dépositaire exclusif de toute décision nationale – s’est spontanément et publiquement excusé auprès de M. Nassib...