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Actualités - CHRONOLOGIE

Cache-cache LES SORTIES DE LA SEMAINE rubrique réalisée par Colette Khalaf

Get Smart, de Peter Segal Avec Steve Carell, Ann Hathaway et Terence Stamp. Maxwell Smart est un analyste pour l’agence d’espionnage « Control », mais il rêve de devenir agent secret. Lorsque le quartier général de l’organisation est attaqué et l’identité de la plupart des espions est dévoilée, le sort tombe sur Max, dit la Menace, afin d’accomplir des missions dangereuses. Il doit mettre en échec le consortium criminel KAOS dirigé par Terence Stamp. Mais Max est maladroit et c’est là que les embrouilles commencent. Accompagné de l’agent 99, Anne Hathaway, Steve Carell va jouer les 007. Créé pour la télévision par Mel Brooks et Buck Henry, Get Smart est une des séries cultes des années 70. Les gags, le scénario subtil et fin, mais également le personnage de Don Adams lui ont valu plusieurs récompenses, notamment trois Emmy Awards pour le comédien Don Adams (1967, 1968 et 1969), un Emmy pour la meilleure réalisation en 1968 et un autre pour la meilleure série comique en 1969. Si Steve Carell parvient à camper d’une manière honnête le personnage de Maxwell Smart, le scénario, par contre, est faiblard et avantage est donné plutôt aux situations burlesques et cocasses. Ce qui donne un film divertissant, mais pas plus. GRANDS CINEMAS ABC/GRAND CONCORDE, GRAND LAS SALINAS, CINÉMACITY, ESPACE, EMPIRE GALAXY Meet Dave, de Brian Robbins Avec Eddie Murphy et Elizabeth Banks. Afin de sauver leur monde, un équipage d’extraterrestres minuscules arrivent sur Terre dans un vaisseau très spécial, qui leur permet de passer (presque) inaperçus. Il s’agit de la réplique parfaite d’un homme (qui ressemble au capitaine du vaisseau) dont chaque membre de l’équipage est responsable d’une partie du corps. Mais ressembler à un être humain est une chose, se comporter comme un être humain s’avère être beaucoup plus compliqué ! Un scénario un peu trop complexe et tarabiscoté pour une comédie très insignifiante. Et hybride, puisqu’elle n’est pas totalement dans la science-fiction ni totalement dans le comique. Depuis quelque temps, Eddie Murphy, comique assez talentueux (dans le passé), se spécialise dans les navets où il développe des dons d’ubiquité. On le retrouve un peu partout sur l’écran comme en duplicate. Une sorte de mégalomanie qui rend le personnage « lourd ». Ce film est en principe à conseiller aux enfants à partir de dix ans. À notre humble avis, il n’est à conseiller à personne. Par contre, on pourrait donner un conseil à Eddie Murphy : il serait peut-être temps qu’il prenne sa retraite, même anticipée. CINÉMACITY, EMPIRE DUNES/SODECO, ZOUK, SAINT-ÉLIE, ABRAJ Hassan wa Morcos, de Rami Imam Avec Adel Imam et Omar Sharif. En 1954 sortait, sur les écrans égyptiens, Hassan, Morcos et Cohen, une comédie tirée d’une pièce de théâtre, grand succès de l’année 1945, écrite par Naguib Rihani. Aujourd’hui, Cohen a disparu du titre principal, mais Hassan wa Morcos continue à retracer les différences confessionnelles dans la société égyptienne. À budget record – comme l’était déjà L’immeuble Yacoubian, produit lui aussi par la société qui a financé également l’autre événement cinématographique de l’année, Laylat al-Baby Doll –, le film, réalisé par Rami Imam, le fils du comédien Adel Imam, est distribué dans une centaine de salles, un record. Pour la première fois, sont réunies à l’écran deux très grandes stars, Adel Imam et Omar Sharif, qui interprètent les deux rôles principaux : celui de Hassan (Adel Imam), prêtre chrétien qui a dû se déguiser en religieux musulman pour échapper aux foudres des extrémistes de sa confession, et celui de Morcos (Omar Sharif), musulman modéré qui, pour les mêmes raisons, a adopté l’apparence d’un penseur chrétien libéral. Étant obligés de vivre un certain laps de temps sous ces identités empruntées, les deux protagonistes vont faire face à des situations comiques. Cela n’empêche pas le message politique de Hassan wa Morcos qui défend une cause, celle de l’unité nationale menacée par les tensions confessionnelles. Mais le scénario se garde bien de prendre parti. Au contraire, il laisse le spectateur juger ; il incite même à une relecture de la situation complexe de l’Égypte et de la compréhension des différentes confessions. Attention danger ! semble dire Rami Imam, même les plus tolérants peuvent glisser vers le fanatisme et l’extrémisme. Ainsi, une polémique, vraie ou artificielle, avait été lancée bien avant le début du tournage, lorsque Adel Imam s’était rendu auprès du pape (copte) Chenouda III : dans l’Égypte d’aujourd’hui, une telle visite était déjà pour certains musulmans une concession inacceptable et Adel Imam avait dû préciser qu’il n’avait jamais été question pour lui de demander une quelconque « bénédiction » des autorités coptes, mais qu’il était, en revanche, en tant que musulman, désireux de mieux connaître certains détails propres aux rites chrétiens. Un message de tolérance et un film à voir. CINEMACITY, EMPIRE DUNES/SODECO/GALAXY ESPACE, ARESCO
Get Smart,
de Peter Segal

Avec Steve Carell, Ann Hathaway et Terence Stamp.
Maxwell Smart est un analyste pour l’agence d’espionnage « Control », mais il rêve de devenir agent secret. Lorsque le quartier général de l’organisation est attaqué et l’identité de la plupart des espions est dévoilée, le sort tombe sur Max, dit la Menace, afin d’accomplir des...