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Ahmadinejad affirme que Téhéran possède de 5 000 à 6 000 centrifugeuses Barak à Washington aujourd’hui pour discuter du programme nucléaire iranien

Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, entame aujourd’hui une visite à Washington pour discuter – notamment – du programme nucléaire iranien, a-t-on appris hier auprès de son ministère. Au cours de son séjour, M. Barak doit s’entretenir avec le vice-président, Dick Cheney, la secrétaire d’État, Condoleezza Rice, ainsi qu’avec des responsables du Pentagone et des membres du Congrès. Le ministre israélien doit également rencontrer au cours de son séjour aux États-Unis le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon. Interrogé à la radio publique israélienne sur le dossier nucléaire iranien, un haut responsable du ministère israélien de la Défense, Amos Gilad, a déclaré que M. Barak allait « discuter de la menace que fait peser le programme nucléaire » iranien. « C’est une visite très importante. Israël ne peut tolérer d’être sous une menace nucléaire iranienne. Pour l’heure, il s’agit d’accorder la priorité à la voie diplomatique, mais Israël doit être prêt à toutes les options », a ajouté ce conseiller de M. Barak. Le ministre des Transports, Shaoul Mofaz, également chargé des Relations stratégiques avec les États-Unis, accompagnera M. Barak à Washington. Il devrait aussi rencontrer M. Cheney et Mme Rice pour discuter de « la menace que fait peser le programme nucléaire iranien sur toute la région ». Début juin, M. Mofaz avait provoqué un malaise en Israël en envisageant publiquement des attaques contre les installations nucléaires iraniennes. Début juillet, Téhéran a annoncé avoir procédé lors de manœuvres militaires en Iran à des essais de missiles. L’un d’eux, le Shahab-3, est présenté comme capable d’atteindre Israël. Hier, le candidat démocrate à l’élection présidentielle américaine, Barack Obama, a estimé que la décision du président George W. Bush d’envoyer William Burns à Genève, aux discussions sur le nucléaire iranien, constituait un geste important qui devrait être pris au sérieux par Téhéran. Il a également invité le gouvernement iranien à ne pas attendre le prochain locataire de la Maison-Blanche pour parvenir à un accord sur son programme nucléaire. Samedi, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré que l’Iran possédait 5 000 à 6 000 centrifugeuses destinées aux activités d’enrichissement d’uranium, indiquant que l’Iran a étendu son programme nucléaire controversé malgré les pressions internationales. « Aujourd’hui, ils (les Occidentaux) ont accepté que le nombre de 5 000 à 6 000 centrifugeuses existantes n’augmente pas et qu’il n’y a pas de problème à ce que ces centrifugeuses fonctionnent », a dit M. Ahmadinejad lors d’un discours à Machhad, selon la radio d’État. M. Ahmadinejad a également ajouté que la « résistance » de l’Iran avait obligé les États-Unis à changer de position et à participer aux discussions. « Les Américains disaient, avant, que l’Iran devait accepter la suspension pour qu’ils participent aux négociations, mais ils ont participé aux négociations sans que l’Iran suspende son programme et nous accueillons cela favorablement », a déclaré M. Ahmadinejad. Début avril, l’Iran avait affirmé avoir ajouté 492 nouvelles centrifugeuses en plus des 3 000 installées précédemment. À l’époque, M. Ahmadinejad avait déclaré que l’Iran allait commencer l’installation de 6 000 nouvelles centrifugeuses à l’usine d’enrichissement de Natanz. Une installation de 3 000 centrifugeuses permet théoriquement d’obtenir, dans un délai de six à douze mois – à condition qu’elles fonctionnent de façon optimale –, une quantité suffisante d’uranium hautement enrichi pour fabriquer une bombe nucléaire. Les pays occidentaux redoutent que le programme nucléaire civil de Téhéran ne cache un volet militaire, ce que l’Iran dément..
Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, entame aujourd’hui une visite à Washington pour discuter – notamment – du programme nucléaire iranien, a-t-on appris hier auprès de son ministère. Au cours de son séjour, M. Barak doit s’entretenir avec le vice-président, Dick Cheney, la secrétaire d’État, Condoleezza Rice, ainsi qu’avec des responsables du...