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Actualités - CHRONOLOGIE

La commission libano-syrienne chargée du dossier des détenus se réunit aujourd’hui à Jdeidet Yabouss

La commission libano-syrienne chargée du dossier des détenus libanais en Syrie se réunit aujourd’hui à Jdeidet Yabouss afin de poursuivre l’examen du dossier et pour évaluer le travail effectué à ce jour sur ce plan. Depuis sa formation en 2005, la commission a tenu 18 réunions pour discuter des listes de noms des personnes disparues, présentées tant par le côté libanais que syrien. Le Liban avait soumis aux autorités syriennes trois listes, dont l’une comportant 500 noms, ainsi que des témoignages des parents de détenus, qui affirment que « les milices qui ont arrêté leurs proches ont assuré que ces derniers ont été livrés aux autorités syriennes ». Contacté par l’agence al-Markaziya, le porte-parole de Solide (Soutien aux Libanais détenus en exil), Ghazi Aad, a déclaré : « Nous n’attendons rien de cette réunion. À notre avis, cette commission est inefficace et nous ne sommes pas satisfaits de ses performances ni de sa façon de travailler. Nous avons d’ailleurs fait part de notre attitude au chef de l’État, qui avait promis d’inclure ce dossier dans la déclaration ministérielle et d’évoquer la question au cours de la première séance du Conseil des ministres. Nous avons, à plusieurs reprises, appelé le gouvernement à arrêter le travail de cette commission et à former une autre qui répondrait aux critères internationaux. » Par ailleurs, dans une interview accordée au site d’informations, elnashra.com, le ministre de l’Agriculture Élias Skaff s’est déclaré prêt à mettre à profit ses « relations avec le commandement syrien » afin de trouver une solution au problème des détenus libanais en Syrie, soulignant toutefois que « le règlement de ce dossier n’est pas tributaire des rapports personnels, mais de la relation entre le Liban et la Syrie ». De son côté, le député Antoine Saad (Rassemblement démocratique) a confié à elnashra.com que les propos tenus par le chef de la diplomatie syrienne, Walid Moallem, au cours de sa visite à Baabda, qui avait déclaré que « celui qui a attendu 30 ans peut attendre encore quelques semaines », étaient « flous ». Et de préciser que la boutade sur la nécessité de patienter encore quelques semaines n’est pas sérieuse, « les Libanais s’étant habitués au manque de crédibilité » de la Syrie. Le PNL Quant au Parti national libéral (PNL), il a remarqué dans un communiqué que « l’annonce concernant le rétablissement des relations diplomatiques » avec le Liban constitue une mesure routinière dans les rapports entre les États. « Malgré cela, aucun changement positif et encourageant n’a été perçu dans le comportement syrien à l’égard du Liban », ajoute le PNL. Et de préciser que ce qui est requis de la part de la Syrie c’est de « modifier profondément sa vision à l’égard du Liban et qu’elle abandonne ses visées expansionnistes pour contrôler le pays ». « Elle devrait reconnaître, comme le réclame la communauté internationale, l’existence d’un État libanais souverain, libre et indépendant », conclut le PNL.
La commission libano-syrienne chargée du dossier des détenus libanais en Syrie se réunit aujourd’hui à Jdeidet Yabouss afin de poursuivre l’examen du dossier et pour évaluer le travail effectué à ce jour sur ce plan.
Depuis sa formation en 2005, la commission a tenu 18 réunions pour discuter des listes de noms des personnes disparues, présentées tant par le côté...