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Actualités - CHRONOLOGIE

Makari estime inutile toute fuite en avant

Le vice-président de la Chambre, Farid Makari, a affirmé hier que « la situation dans le nord du pays est revenue à la case départ » et que ces événements sécuritaires sont motivés par des fins politiques. Pour M. Makari, « lorsque le gouvernement a été formé, la situation s’est calmée à Tripoli et lorsque les complications ont surgi dans la préparation de la déclaration présidentielle, les affrontements ont resurgi ». « Ces affrontements sont plus politiques que véritablement sécuritaires », a-t-il ajouté. Concernant la déclaration ministérielle et les discussions en cours, M. Makari a affirmé que ce document constitue « la base du travail au sein de tout gouvernement » puisqu’il doit « regrouper tous les points conflictuels et proposer des solutions politiques et économiques » qui seront adoptées par le nouveau gouvernement. « Tout atermoiement, tout transfert d’un sujet serait une fuite en avant ou une manière de déplacer le problème pour l’installer autre part », a fait valoir le vice-président de la Chambre. Sur l’approche légale des armes du Hezbollah dans la déclaration ministérielle, il a souligné que « ce point était le plus important dans la déclaration ministérielle ». « Je suis convaincu que ce genre de dossiers ne trouve pas sa solution dans le cadre de la déclaration ministérielle, même si celle-ci obtient la confiance des députés, car quoi qu’il arrive, un tel document n’obtiendra pas l’adhésion du peuple libanais », a-t-il estimé. Et d’ajouter : « Le règlement du problème des armes est fondamental pour la tenue des élections et si nous n’y parvenons pas, il n’y aura tout simplement pas d’élections l’année prochaine.» M. Makari s’est aussi demandé si « les différentes parties vont enfin comprendre qu’il est impératif de bâtir un État ou si chaque clan allait camper sur ses désirs personnels et s’entêter à vouloir imposer ses exigences aux autres ».
Le vice-président de la Chambre, Farid Makari, a affirmé hier que « la situation dans le nord du pays est revenue à la case départ » et que ces événements sécuritaires sont motivés par des fins politiques. Pour M. Makari, « lorsque le gouvernement a été formé, la situation s’est calmée à Tripoli et lorsque les complications ont surgi dans la préparation de la...