Le député du Metn-Nord estime qu’il est trop tôt pour aborder le sujet des alliances électorales Murr : L’Arabie saoudite peut jouer un rôle pour résoudre le problème de la déclaration ministérielle

Le député Michel Murr a reçu hier à son domicile l’ambassadeur d’Arabie saoudite, Abdel-Aziz Khoja, durant plus d’une heure et lui a demandé « une aide qui aurait pour impact de faciliter la rédaction de la déclaration ministérielle ». Et d’indiquer que « les efforts à cet effet ont été amorcés ». S’attardant sur les « alliances électorales dans le Metn », il a affirmé que « ce sujet n’a pas été abordé durant la rencontre avec Amine Gemayel » et qu’il était « pour le moment prématuré d’aborder ce sujet aujourd’hui ». Les préparatifs pour les alliances « commenceront en février prochain » alors que « les préparatifs pour les élections ont d’ores et déjà commencé avec les présidents des municipalités parce qu’ils constituent la moitié des voix du Metn et par conséquent ils ont droit à la moitié des députés », a toutefois confié Michel Murr. Il a ajouté que « ce que le général Michel Aoun a affirmé concernant une présence arménienne dans ses alliances est faux, parce que le Tachnag a de tout temps répété qu’il est allié à Michel Murr ou avec son fils Élias et il n’y a pas de différence entre eux ». Se prononçant en outre sur les violences de Tripoli, il a estimé que « le retard dans le consensus politique est de nature à perpétuer les incidents sécuritaires prémédités ». Il a en outre souhaité que « la déclaration ministérielle soit achevée rapidement pour que le gouvernement puisse garantir une couverture politique aux forces de sécurité et à l’armée. Celles-ci pourront ainsi remplir le rôle qui leur est imparti sans aucune forme de pitié ». Quant à la stratégie de défense nationale et la question des armes de la Résistance, il a affirmé que ces sujets doivent être posés « lors de la table de dialogue ». Sur la réunion qu’il a eue avec Abdel-Aziz Khoja, il a relevé que les discussions ont été axées sur « la situation dans le pays » et plus précisément sur le fait qu’« à chaque fois qu’un pas en avant est réalisé, de nouvelles complications font surface ». « Nous avons discuté de l’aide qui peut être apportée par l’Arabie saoudite pour faciliter la rédaction de la déclaration ministérielle, sachant que là n’est pas la mission des ambassadeurs mais que l’Arabie saoudite est capable d’avoir de l’influence » sur le cours des choses au Liban. L’Arabie saoudite peut participer à la résolution des problèmes et trancher celui de la déclaration ministérielle « le plus rapidement possible », a insisté M. Murr.