Kassem : Nous sommes prêts au dialogue « sans aucune condition préalable »

«Nous sommes prêts au dialogue et non à imposer notre point de vue. Il est facile de s’entendre avec nous d’autant plus que nous n’avons pas de condition préalable. » C’est ce qu’a déclaré hier le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Naïm Kassem, qui a appelé les Libanais à compléter l’accord de Doha notamment après l’élection d’un chef de l’État et la constitution d’un gouvernement d’union nationale, « afin d’éliminer les obstacles ». Et le numéro deux du Hezbollah de poursuivre : « Vous devez également dialoguer et discuter, et non œuvrer à échauffer les esprits des gens en les éloignant de l’entente et de l’unité. » « Au sein du Hezbollah, nous aspirons à la justice, à l’unité, l’indépendance et la souveraineté du Liban. Il n’est pas difficile de s’entendre avec nous », a ajouté cheikh Kassem en donnant pour exemple la constitution du gouvernement. « Si nous souhaitions faire quelque chose en dehors du gouvernement, nous aurions renoncé à notre ministre. Nous voulons un Liban souverain et indépendant qui boute Israël hors de son territoire, un Liban qui s’affirme dans sa liberté, son unité et sa dignité », a-t-il insisté. Le numéro deux du Hezbollah, qui s’exprimait lors de l’inauguration de la mosquée Zaynab à Bouday, a précisé que les deux objectifs de la Résistance sont « la libération et la défense du pays. Le premier objectif est atteint. Il reste la défense qui est une responsabilité légitime », a-t-il dit. « Israël peut à n’importe quel moment envahir le Liban. Nous devons alors le faire sortir par la résistance défensive et l’attaquer au nom de la résistance libératrice. »