CONFÉRENCE - «?Remodeler le destin par l’intuition?», aujourd’hui au musée privé Robert Moawad à 18h00 Rencontre du troisième type avec Martin Zoller

Il a un regard bleu-vert, un regard glacé, peut-être glaçant, qui scrute, fouille et parfois trouve. Depuis des années, Martin Zoller développe son sixième sens pour aider les gens à approfondir leur intuition et, peut-être, modifier leur destinée. Au Liban pour quelques mois, il y rédige son troisième livre, il expliquera sa philosophie et ses méthodes au cours d’une conférence qui se tiendra ce soir au musée privé Robert Moawad. Dans ce monde paranormal, où le flou est de rigueur, le chemin spirituel à suivre avec curiosité est à emprunter avec prudence. La quête est longue, mais toujours intéressante. Martin Zoller, né à Paris de parents allemands, a vécu en Suisse, aux États-Unis et au Japon, avant de choisir la voie sacrée qui l’a mené en Inde. Il y passera des mois, voire des années, dans des monastères et des ashrams, à la recherche d’une certaine «?clairvoyance?» et l’apprentissage de la vraie méditation. «?Il existe bien plus de choses que le visible, précise-t-il, des énergies et des auras que chacun possède et que je peux voir. C’est un peu comme le film The Six Sense?», poursuit-il… Martin Zoller a senti très jeune, raconte-t-il, des choses alors inexplicables, vu des images, communiqué avec des absents. Un monde étrange, éthéré, impalpable, mais qui ne l’effrayait pas. Après des années de travail sur ce pouvoir qu’il sentait posséder, il a vécu en Bolivie où, la presse le confirme, il a aidé, grâce à ses «?lectures?» et ses sensations, à retrouver un avion perdu dans les montagnes. Aujourd’hui, le jeune homme est sollicité lors d’enlèvements, disparitions ou, plus simplement, pour des consultations psychologiques dans des sujets professionnels, juridiques et même politiques. «?Je peux, en regardant quelqu’un ou en étudiant un visage sur une photo, déceler ses auras, ses points faibles, ses forces. Certaines personnes, politiciens, hommes d’affaires, ont recours à moi pour mieux connaître leurs collaborateurs ou, plus encore, leurs adversaires.?» Démonstration En quelques instants de silence, qui semblent durer de longues minutes, Martin Zoller fixe son interlocuteur et en ressort le parcours professionnel proche, à venir, les petits problèmes de santé, les projets de voyages et les possibles réussites. «?Je ne suis pas un diseur de bonne aventure. Ce qui m’intéresse, c’est de pousser les gens à intervenir sur le cours de leur vie, car ils peuvent changer leur destinée. Ce qui m’intéresse également, c’est de mettre en évidence l’hygiène spirituelle qui donne accès à la beauté intérieure. Un mode de vie qui, à travers méditation et prières, permet de développer le potentiel humain.?» Auteur de When Evil Calls, publié en 1998, et Pachamama, en 2000, Zoller prépare un troisième ouvrage qu’il va intituler Remote Viewing, à paraître en fin d’année. En attendant, pour les sceptiques et pour les curieux, la conférence permettra sans doute de faire une mise au point à une image encore floue. Carla HENOUD