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Pékin souhaite une amélioration des relations avec Paris Sarkozy promet de défendre les droits de l’homme malgré les pressions de la Chine
le 11 juillet 2008 à 00h00
Le président français Nicolas Sarkozy s’est engagé hier à ne pas céder aux pressions de Pékin sur les droits de l’homme devant le Parlement européen. Alors que le leader des eurodéputés Verts Daniel Cohn-Bendit qualifiait de « honte » sa décision d’assister à la cérémonie d’ouverture des Jeux de Pékin le 8 août, Nicolas Sarkozy a répondu qu’il avait eu « l’accord de tous » les dirigeants de l’UE et qu’on « ne pouvait pas boycotter un quart de la population mondiale ». « Il y a des choses que je ne dirai pas à la Chine parce que la Chine doit être respectée, mais il y a des choses que la Chine ne doit pas dire aux pays européens », a-t-il néanmoins poursuivi.
Mardi, l’ambassadeur chinois à Paris, Kong Quan, a mis en garde la France sur une rencontre avec le dalaï-lama, qui aurait des « conséquences graves ». « Ce n’est pas à la Chine de fixer mon agenda et mes rendez-vous », a rétorqué Nicolas Sarkozy. Il a assuré que personne ne pourrait lui « interdire » de « rencontrer un prix Nobel », tout en précisant qu’il « communiquerait le moment venu » sur une éventuelle rencontre. Toutefois, il n’a pas dit clairement s’il rencontrerait le leader tibétain. « J’aurais l’occasion de prendre d’autres initiatives et je les communiquerai le moment venu », a-t-il simplement ajouté.
Il a toutefois déclaré hier, que les « propos de l’ambassadeur de Chine étaient maladroits et déplacés. Je rajoute qu’ils ont donné le sentiment d’une brutalité que je n’accepte pas », a déclaré M. Sarkozy. « Il s’est excusé. L’incident est clos », a ajouté le chef de l’État.
Malgré cette tension, la Chine espère que ses relations avec la France vont s’améliorer, a fait savoir hier le ministère des Affaires étrangères après l’officialisation de la présence de Nicolas Sarkozy à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques.
Selon l’Élysée, Sarkozy est convenu avec son homologue chinois Hu Jintao de ne plus faire de déclaration publique sur le Tibet d’ici à la prochaine session de discussions entre Pékin et des émissaires du dalaï-lama, en octobre. « On ne peut nier que les relations franco-chinoises aient traversé des situations qui n’auraient pas dû se présenter », a déploré Liu Jianchao, s’adressant à la presse au nom du ministère chinois des Affaires étrangères. « Notre espoir est que les deux parties puissent tourner cette page aussi vite que possible par leurs efforts conjoints », a-t-il ajouté.
Le président français Nicolas Sarkozy s’est engagé hier à ne pas céder aux pressions de Pékin sur les droits de l’homme devant le Parlement européen. Alors que le leader des eurodéputés Verts Daniel Cohn-Bendit qualifiait de « honte » sa décision d’assister à la cérémonie d’ouverture des Jeux de Pékin le 8 août, Nicolas Sarkozy a répondu qu’il avait eu...
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