L’Iran brandit la menace d’une réponse sévère s’il est attaqué Téhéran évoque un « compromis » sur le nucléaire, Washington reste sceptique

L’Iran, par la voix de Ali Akbar Velayati, conseiller du guide suprême iranien Ali Khamenei, a appelé hier à un « compromis » négocié, dans un texte publié dans le quotidien français Libération. Plus tard, depuis les Nations unies à New York, l’actuel chef de la diplomatie, Manouchehr Mottaki, a évoqué la perspective nouvelle de solution négociée. M. Mottaki a précisé que son pays donnerait une réponse « prochainement ». Ces signes d’apaisement ont toutefois été tempérés par la menace du ministre iranien du Pétrole, Gholam Hossein Nozari, d’une riposte « féroce » iranienne à toute attaque militaire contre son sol – une hypothèse qu’Israël et les États-Unis n’excluent pas si l’Iran poursuit son programme nucléaire. Le président américain George W. Bush a réservé quant à lui un accueil mitigé aux déclarations iraniennes.