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Actualités - OPINION

Tables rondes

Certes, l’initiative du président Michel Sleimane de réunir les représentants des six principales communautés libanaises aura été louable. Toutefois, nous pensons qu’une telle réunion ne devra constituer qu’une étape à compléter par une table regroupant les représentants religieux déjà convoqués et aussi les chefs des courants politiques qui occupent la scène libanaise. Le but de cette table ronde devrait être la mise en œuvre d’un programme d’éducation nationale (combien aujourd’hui ce terme n’est pas approprié) qui s’appliquerait à toutes les futures générations libanaises, depuis le primaire, juqu’au supérieur, en passant par le secondaire. Ce programme à établir devrait se fixer un objectif?: tout en respectant les religions de chacun, qu’ils sachent tous qu’au-dessus de ces religions, il y a une priorité, la nation, l’État, qui devra couvrir toutes les religions confondues, sans porter atteinte à aucune d’entre elles. Pourquoi donc ne pas profiter de ce premier pas?? Pour greffer aux générations à venir le sens de la citoyenneté et de l’appartenance à la nation, qui, sans porter atteinte aux règles religieuses de tout un chacun, permettrait aux générations à venir, grâce à une éducation basée sur un plan parfaitement défini et accepté par tous ses protagonistes (laïques et religieux), de former le citoyen de demain. Ô combien nous sommes loin aujourd’hui de la nation de citoyenneté, chaque jour remplacée par la «?citoyenneté?» de religion?! Après la mise en route de ce programme, adoubé par toutes les instances religieuses et politiques du pays, on créerait alors au sein du ministère de l’Éducation nationale un département de contrôle, dont le rôle serait uniquement de veiller à l’application de ce programme, grâce à des inspecteurs qui visiteraient à cet effet les écoles et universités. C’est uniquement de cette façon que l’on aura la chance de voir émerger des citoyens libanais, qui porteront haut et fort la gloire du Liban. L’éducation?! N’est-ce pas elle qui a fait que nos officiers et soldats de Nahr el-Bared sont morts pour sauver leurs frères, à quelle que religion qu’ils appartiennent?? Ils sont tous morts en martyrs en prononçant le mot sacré «?al-Watan?», éduqués et formés tous les jours, depuis leur engagement, faire le salut au drapeau et à entonner l’hymne national. Fouad J. TABET
Certes, l’initiative du président Michel Sleimane de réunir les représentants des six principales communautés libanaises aura été louable. Toutefois, nous pensons qu’une telle réunion ne devra constituer qu’une étape à compléter par une table regroupant les représentants religieux déjà convoqués et aussi les chefs des courants politiques qui occupent la scène...