Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

PRIX LITTÉRAIRE Rawi Hage rafle l’International IMPAC Dublin Literary Award

L’écrivain montréalais d’origine libanaise Rawi Hage poursuit son ascension avec son premier roman, De Niro’s Game, qui ne cesse de séduire les jurys et les lecteurs. Après avoir été finaliste, au Canada, des Prix littéraires du gouverneur général, du Commonwealth et du Giller, après avoir gagné les prix McAuslan, Hugh MacLennan et le Prix des libraires du Québec, Rawi Hage ajoute une nouvelle récompense à son tableau d’honneurs et pas la moindre : l’International IMPAC Dublin Literary Award. Ce prix, remis à Dublin, est l’un des plus prestigieux et des plus généreux du monde littéraire. Il est doté d’une bourse atteignant près de 160 000 $. Rawi Hage était finaliste en compagnie de Patrick McCabe, Yasmina Khadra, Sayed Kashua, Andrei Makine, Yasmine Gooneratne, Gail Jones et Javier Cercas. En le remportant, il a coiffé au poteau 137 titres en provenance de 45 pays et est allé rejoindre une liste de lauréats qui contient les Tahar Ben Jelloun, Orhan Pamuk, Michel Houellebecq ou Alistair MacLeod – ce dernier étant le seul autre Canadien à avoir reçu l’IMPAC Dublin. Un parcours exceptionnel pour un premier roman qui ne devait être qu’une nouvelle au départ. De Niro’s Game – dont le titre fait référence au jeu cruel de la roulette russe dans le film Deer Hunter avec Robert De Niro – raconte le quotidien terrible de deux amis d’enfance, Bassam et Georges, pendant la guerre civile au Liban dans les années 80. La prose hallucinée de Rawi Hage, qui est né à Beyrouth et qui a lui-même vécu sous les bombes pendant neuf ans, a ravi le jury, qui a qualifié ce roman de « puissant », « lyrique » et « compatissant ». « L’écriture de Hage procure au lecteur une compréhension intime et choquante de l’impact personnel des conflits, peut-on lire dans le communiqué. C’est un magnifique accomplissement pour un écrivain qui écrit dans sa troisième langue. » En effet, Rawi Hage, qui habite Montréal depuis 1992, parle arabe, français et anglais. Il a travaillé comme photographe et chauffeur de taxi, avant de se lancer dans l’écriture et les arts visuels. À la réception de son prix, l’écrivain a déclaré?: «?Je suis un homme chanceux. Après un long voyage marqué par la guerre, le déplacement et la séparation, j’ai l’impression d’être l’un des rares vagabonds assez privilégié pour avoir été récompensé, et pour cela, je suis très reconnaissant. » De Niro’s Game a été traduit en français par Sophie Voillot et publié par la maison d’édition québécoise Alto. L’aventure de ce roman n’est toujours pas terminée puisqu’il paraîtra en France cet automne aux éditions Denoël. En même temps que le deuxième roman de Rawi Hage, intitulé Cockroach, qui sera publié en anglais chez Anansi.
L’écrivain montréalais d’origine libanaise Rawi Hage poursuit son ascension avec son premier roman, De Niro’s Game, qui ne cesse de séduire les jurys et les lecteurs. Après avoir été finaliste, au Canada, des Prix littéraires du gouverneur général, du Commonwealth et du Giller, après avoir gagné les prix McAuslan, Hugh MacLennan et le Prix des libraires du Québec,...