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Actualités - CHRONOLOGIE

Euro 2008 : à une semaine du coup d’envoi, les grandes manœuvres ont commencé

À une semaine de Suisse-République tchèque, match d’ouverture de l’Euro 2008 le samedi 7 juin, les équipes s’apprêtent à investir leur camp de base à partir de demain, et peaufinent en matches amicaux les derniers réglages tactiques et physiques. Les larmes des exclus des listes des 23 à peine sèches, notamment celles des joueurs qui ne s’attendaient pas à être écartés, comme le Français Djibril Cissé ou le Turc Yildiray Basturk, les 16 sélectionneurs et leurs hommes sont focalisés vers leurs trois matches du premier tour. Les réservistes peuvent encore être rappelés en cas de blessure jusqu’au jour du premier match. Les équipes vont prendre possession de leurs quartiers généraux pour la campagne. Si les Suisses (Lugano) et les Autrichiens (Stegersbach), coorganisateurs, sont déjà sur place, les premières sélections vont arriver durant le week-end. Les Portugais (Neuchâtel) et les Turcs (Genève) font figure d’éclaireurs, débarquant en Suisse dès demain. Les premières équipes à poser le pied en Autriche seront la Pologne (Bad Waltersdorf) et l’Italie (Baden, près de Vienne), lundi. Les tenants du titre grecs arrivent mardi, près de Salzbourg (Autriche), alors que les Français investiront le lendemain l’hôtel Mirador Kempinski à Vevey, ville suisse au bord du lac Léman. L’Espagne insouciante Le règlement de l’Euro stipule que les sélections doivent occuper leur camp de base au moins cinq jours avant leur entrée dans la compétition. Les Espagnols, derniers à intégrer leur quartier général, jeudi 5 juin à Neustift (Autriche), ont poussé jusqu’à la date limite (Espagne-Russie le 10 juin), comme les Français, qui ouvrent contre la Roumanie le 9. En Espagne, où l’on considère la « Furia Roja » (« Furie rouge ») comme un sérieux candidat à la victoire finale, certains s’inquiètent d’ailleurs de cette forme d’insouciance. Toujours favorite, jamais placée (une seule victoire en grand tournoi, l’Euro 1964 à Madrid), l’Espagne s’efforce de résister à la pression. Les autres favoris (France, Italie, Allemagne, Pays-Bas, le Portugal de Cristiano Ronaldo...) mettent la dernière main à leur stratégie et s’efforcent de placer leurs hommes dans les meilleures conditions avec les matches amicaux. L’Allemagne inquiète pour sa défense Les matches amicaux ont donné quelques enseignements sur la forme des 16 équipes, mais le tournoi sera une autre affaire. Pour l’heure, l’Allemagne s’inquiète pour sa défense, qui a encaissé deux buts face au modeste Belarus (2-2), et pointe du doigt la méforme de son gardien, Jens Lehmann, 38 ans, coupable sur les deux buts encaissé, ainsi que sur la fébrilité de sa charnière centrale Mertesacker-Metzelder. La Turquie s’interroge également sur sa défense, sérieusement malmenée lors de la défaite face à l’Uruguay (3-2), alors que l’Autriche, que les spécialistes présentent, sur le plan sportif, comme le plus faible pays hôte de l’histoire de l’Euro (les Autrichiens eux-mêmes brocardent avec beaucoup d’autodérision leur sélection), a peiné contre le Nigeria (1-1). En République tchèque, c’est l’attaque qui fait parler. La presse locale demande à l’entraîneur Karel Brückner de laisser sur le banc Milan Baros, meilleur buteur de l’Euro 2004 (5 buts) mais muet depuis 14 mois en sélection, et s’en remet à Jan Koller, 35 ans, auteur d’un doublé contre la Lituanie (2-0). Mais quatre ans après l’énorme surprise de la victoire de la Grèce, il faut se méfier des vérités d’avant-tournoi.
À une semaine de Suisse-République tchèque, match d’ouverture de l’Euro 2008 le samedi 7 juin, les équipes s’apprêtent à investir leur camp de base à partir de demain, et peaufinent en matches amicaux les derniers réglages tactiques et physiques.
Les larmes des exclus des listes des 23 à peine sèches, notamment celles des joueurs qui ne s’attendaient pas à être...