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Actualités - CHRONOLOGIE

Irak - Les ministres sunnites réintègreraient le cabinet « dans les prochains jours » Sadr appelle à la mobilisation contre tout accord entre Bagdad et Washington

Le leader radical chiite irakien Moqtada Sadr a appelé les Irakiens à se mobiliser, et à manifester chaque semaine contre le futur accord sur la présence américaine en Irak, actuellement en négociation. Dans un communiqué signé de sa main et transmis hier à l’AFP, M. Sadr, adversaire acharné de la présence américaine en Irak et virulent opposant au Premier ministre chiite Nouri al-Maliki, met en garde contre un tel accord qui « ne serait pas dans l’intérêt des Irakiens ». L’Irak et les États-Unis négocient depuis début mars un accord « de coopération et d’amitié sur le long terme » qui doit fixer les futures relations entre les deux pays, en particulier la délicate question de la présence militaire américaine. Le futur accord est baptisé Status of Forces Agreement (SOFA). Il doit être signé d’ici au 31 juillet. M. Sadr exige « un référendum sur tout accord final, et une pétition pour collecter plus d’un million de signatures ». Il demande à « tous les hommes politiques, aux partis » et aux médias de se mobiliser, exigeant une nouvelle fois « le départ des troupes US ou un calendrier de retrait ». D’autre part, le vice-président irakien, Tarek al-Hachémi, a estimé que les négociations pour le retour des ministres sunnites au sein du gouvernement avaient « progressé, malgré des différends », espérant leur retour « dans les prochains jours ». Les six ministres du Front de la concorde nationale, principal bloc politique sunnite d’Irak qui compte 44 députés – sur les 275 membres du Parlement –, avaient quitté le gouvernement à dominante chiite en août 2007. Ils reprochaient à M. Maliki de ne pas être parvenu à réduire le pouvoir des milices chiites ainsi que les campagnes arbitraires d’arrestation et de détention visant la communauté sunnite. Par ailleurs, l’ex-chef de la lutte antiterroriste à la Maison-Blanche, Richard Clarke, a indiqué que le maintien de troupes de combat US en Irak « aide el-Qaëda », et le Pentagone devrait les retirer s’il veut progresser dans la « guerre contre le terrorisme ». Cet ancien conseiller, surnommé le « Tsar de l’antiterrorisme » par la presse américaine, est devenu un virulent critique de l’administration Bush. Conseiller des trois derniers présidents des États-Unis, il avait démissionné au cours du premier mandat de George W. Bush. Sur le plan des violences, 10 miliciens chiites ont été tués hier par des soldats américains dans l’est de Bagdad. En outre, trois personnes ont été tuées et cinq blessées dans deux explosions distinctes dans la province de Diyala. Enfin, à Kerbala, deux personnes ont été tuées dans des affrontements entre la police irakienne et des hommes armés non identifiés.
Le leader radical chiite irakien Moqtada Sadr a appelé les Irakiens à se mobiliser, et à manifester chaque semaine contre le futur accord sur la présence américaine en Irak, actuellement en négociation. Dans un communiqué signé de sa main et transmis hier à l’AFP, M. Sadr, adversaire acharné de la présence américaine en Irak et virulent opposant au Premier ministre chiite...