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Actualités - CHRONOLOGIE

Si le Liban est stabilisé, c’est l’ensemble de la région qui le sera, affirme l’envoyé présidentiel soudanais

«Le Liban sert d’indicateur pour ce qui se passe dans la région. S’il parvient à la stabilité, c’est l’ensemble de la région qui s’en ressentira. L’inverse est tout aussi vrai. » C’est ce qu’a déclaré hier Moustapha Osman Ismaïl, l’envoyé spécial du président soudanais au Liban, à l’issue de sa rencontre notamment avec le chef de l’État Michel Sleimane, le Premier ministre Fouad Siniora et le président du Parlement Nabih Berry. Lors d’une conférence de presse, M. Ismaïl a affirmé avoir insisté devant ses interlocuteurs libanais sur l’importance de « préserver l’accord atteint à Doha et d’aller de l’avant avec cette importante initiative ». Le responsable soudanais a en outre affirmé avoir exprimé son souhait de voir le processus d’entente s’accélérer et faire table rase du passé. Selon lui, les négociations de Doha ont prouvé que les pays arabes sont capables d’amorcer un changement majeur dans la région, notamment au plan sécuritaire. À ce propos, M. Ismaïl a insisté sur l’importance pour le Liban de renouer avec les États arabes voisins, en particulier avec la Syrie, « étant donné que la sécurité régionale est indivisible. La nature des relations entre la Syrie et le Liban se répercute inéluctablement sur le reste des pays arabes. Il est temps de tirer les leçons du passé », a-t-il dit. Interrogé sur les efforts entrepris en direction de la Syrie, de l’Arabie saoudite et du Liban pour détendre l’atmosphère et apaiser le climat entre les différents protagonistes, il a répondu : « Il faut battre le fer tant qu’il est chaud. En d’autres termes, il est nécessaire que le prochain ministre libanais des Affaires étrangères effectue une visite à Damas d’autant que son homologue syrien, Walid Moallem, est venu à Beyrouth pour assister à l’élection du chef de l’État. » « La clé des relations syro-saoudiennes et syro-égyptiennes consiste à édifier un rapport équilibré entre Damas et Beyrouth », le problème libanais étant le seul qui entache les relations bilatérales entre ces pays, a précisé M. Ismaïl. Et le responsable soudanais de proposer aux Libanais de prendre une initiative dans cette direction. Il a enfin indiqué que des négociations ont actuellement lieu entre son pays et la Syrie en vue d’organiser un sommet à Beyrouth pour parvenir à une réconciliation arabe.
«Le Liban sert d’indicateur pour ce qui se passe dans la région. S’il parvient à la stabilité, c’est l’ensemble de la région qui s’en ressentira. L’inverse est tout aussi vrai. » C’est ce qu’a déclaré hier Moustapha Osman Ismaïl, l’envoyé spécial du président soudanais au Liban, à l’issue de sa rencontre notamment avec le chef de l’État Michel...