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Cyclisme - Giovanni Visconti endosse le maillot rose du Giro Priamo remporte l’étape du Gargano

Une échappée-fleuve menée hier sur les routes escarpées du Gargano et conclue par l’Italien Matteo Priamo a redistribué provisoirement les cartes dans le Giro désormais commandé par le champion d’Italie Giovanni Visconti. Sous le soleil enfin présent, la course rose s’est accordé un intermède dont ont profité onze coureurs, partis à plus de 160 kilomètres de l’arrivée. À Peschici, bourgade blanche qui surplombe l’azur de l’Adriatique, le peloton des favoris s’est présenté avec plus de onze minutes de retard sur le vainqueur, l’inattendu Priamo, qui n’avait jamais été à pareille fête. Pour connaître le nom du successeur de l’Italien Franco Pellizotti, en tête depuis la deuxième étape, un délai a été nécessaire. Giovanni Visconti et l’Allemand Matthias Russ, tous deux de la classe 1983, n’ont été départagés que par l’addition des places aux arrivées d’étapes. En enlevant un sprint intermédiaire et en distançant son rival sur la rampe d’arrivée, Visconti a comblé l’écart de 13 secondes le séparant de Russ au départ de Potenza. Le jeune Sicilien, tout déçu d’avoir échoué pour le gain d’une étape dans son île natale, a revêtu son premier maillot rose, tenue qu’il espère conserver au moins jusqu’au contre-la-montre prévu mardi prochain. Pour devenir coureur professionnel, Visconti a dû quitter Palerme, la ville où ses parents sont revenus après sa naissance à Turin où son père travaillait chez Fiat. « Quitter la maison familiale a été très difficile, mais ce n’était pas possible de faire autrement. Pour courir, on devait faire 500 kilomètres avec le matelas dans le coffre de la Fiat Uno », a raconté le champion d’Italie. Priamo en avant Désormais installé en Toscane, où l’a rejoint sa famille, l’espoir de l’équipe Quick Step s’est placé sous la protection du champion du monde, l’Italien Paolo Bettini. À Peschici, les deux hommes sont tombés dans les bras l’un de l’autre. Russ, lui, a poursuivi l’incroyable série de places d’honneur de son équipe, toujours à la recherche de la première place. En cinq jours, la formation Gerolsteiner a cumulé avec des coureurs différents deux places de 2e (Forster, Frohlinger), une de 3e (Rebellin) et une de 4e (Fothen). Priamo, en revanche, a touché au but pour sa première participation au Giro. Membre de l’équipe CSF (ex-Panaria), classée en deuxième division, il a mis à profit la première opportunité, deux jours après une chute sur le littoral de Catanzaro qui l’avait emmené à songer à l’abandon. L’Italien de 26 ans, vainqueur cette année de deux étapes du Tour de Turquie, a distancé ses compagnons à 11 kilomètres de l’arrivée. À la seule exception de l’Espagnol Alan Perez qui s’est incliné dans les 200 derniers mètres. Aujourd’hui, le Giro arrive en montagne au terme de la 7e étape qui relie Vasto à Pescostanzo dans les Abruzzes (180 km). Quatre cols de difficulté variable sont au programme avant les 2,8 kilomètres de l’ascension finale (6 % de pente). Les Italiens Danilo Di Luca, dans sa région natale, et Riccardo Ricco ont déjà fait part de leurs ambitions.
Une échappée-fleuve menée hier sur les routes escarpées du Gargano et conclue par l’Italien Matteo Priamo a redistribué provisoirement les cartes dans le Giro désormais commandé par le champion d’Italie Giovanni Visconti.
Sous le soleil enfin présent, la course rose s’est accordé un intermède dont ont profité onze coureurs, partis à plus de 160 kilomètres de...