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Tennis - Gaël Monfils, seul Tricolore à passer le premier tour à Monte-Carlo Les Français n’avaient pas digéré la Coupe Davis

Les Français n’avaient pas digéré la Coupe Davis en arrivant à Monte-Carlo, ni dans les têtes, à en croire la polémique toujours pas éteinte dix jours après la défaite, ni dans les jambes, comme l’ont montré hier les éliminations de Michael Llodra et de Paul-Henri Mathieu. Coïncidence ou pas, Gaël Monfils, pas concerné par la course au Saladier d’argent à cause des blessures au poignet et au genou qui l’ont écarté du circuit de septembre à mars, a été le seul Tricolore à passer le premier tour lundi, aux dépens de l’Espagnol Fernando Verdasco (7-5, 6-4). C’est surtout l’échec de « Paulo » qui a déçu. Contrairement à Llodra, battu par un des meilleurs spécialistes de la terre battue, l’Espagnol Juan Carlos Ferrero, 6-7 (5/7), 6-1, 6-1, le Strasbourgeois avait un adversaire à sa portée, le Serbe Janko Tipsarevic, 37e mondial, et a pourtant été dominé 6-4, 2-6, 6-3. « Je n’avais aucun repère. Je n’ai pu faire qu’un set d’entraînement, ce n’est pas suffisant », a dit Mathieu, qui n’a pris contact avec la terre battue que mercredi, de retour de Winston Salem, où les Français ont perdu en quarts de finale face aux Américains sur une surface ultrarapide. Un boulet Son adversaire, qui s’était fait remarquer à l’Open d’Australie en poussant Roger Federer au cinquième set, avait l’avantage de n’avoir pas eu de Coupe Davis à disputer. « Au bout du troisième ou quatrième jeu du dernier set, j’ai eu les jambes lourdes. J’ai un peu accusé le coup physiquement », a raconté le 12e mondial, qui a manqué ainsi une belle occasion de se rapprocher du top 10. Llodra, embarqué aussi dans l’expédition malheureuse en Caroline du Nord, a également invoqué l’absence de préparation spécifique sur terre battue pour expliquer sa baisse de régime après un début de match convaincant. « Physiquement, c’est plus dur que sur les autres surfaces. Ça demande pas mal de réglages », a dit le Parisien. Son adversaire, pas sélectionné en équipe d’Espagne, en était à son second tournoi sur l’ocre après Valence la semaine dernière. Cette Coupe Davis, qui semble parfois être un boulet pour ceux qui ont l’honneur d’y participer, était encore au centre des discussions lundi à Monte-Carlo, Michael Llodra rebondissant sur les déclarations faites la veille par les Gasquet, père et fils. Revoilà « la Monf » Richard avait critiqué Guy Forget pour n’avoir pas assez protégé ses joueurs alors que Francis en appelait, dans des propos publiés lundi par le journal Libération, au remplacement du capitaine. Flagrante violation, selon Llodra, d’un pacte passé par les joueurs et l’encadrement après la défaite à Winston Salem. « Parler à la presse, ça n’aide pas l’équipe de France », a dit le Parisien. Fabrice Santoro et Nicolas Mahut ayant perdu aussi, il a fallu attendre le dernier match de la journée pour voir enfin un Français gagner : Gaël Monfils. Le Parisien, arborant désormais une coupe rasta, a remporté face à Verdasco, 27e mondial et bon spécialiste de la terre battue, sa victoire la plus probante depuis au moins huit mois. De quoi lui faire voir la fin d’un tunnel qui n’avait pas que des inconvénients. « On m’a bien enterré, c’était génial. Jo (Tsonga) est arrivé, il y a eu plein d’attente autour de lui. Moi, on m’a laissé bien tranquille », a dit « la Monf ».
Les Français n’avaient pas digéré la Coupe Davis en arrivant à Monte-Carlo, ni dans les têtes, à en croire la polémique toujours pas éteinte dix jours après la défaite, ni dans les jambes, comme l’ont montré hier les éliminations de Michael Llodra et de Paul-Henri Mathieu.
Coïncidence ou pas, Gaël Monfils, pas concerné par la course au Saladier d’argent à cause...