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La 12e conférence s’est ouverte hier au Ghana Réunion de la Cnuced sur fond de crise alimentaire et énergétique

La 12e conférence de l’ONU sur le commerce et le développement (Cnuced) s’est ouverte hier à Accra sur fond de crise alimentaire et énergétique qui fragilise les pays en développement. La réunion a débuté par un discours du président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, qui avait appelé auparavant les pays riches – notamment les États-Unis et ceux de l’Union européenne (UE) – à supprimer les subventions agricoles à l’exportation et à leurs producteurs. « Ils devraient mettre fin à ces subventions et ouvrir leurs marchés aux produits agricoles des pays en voie de développement », a-t-il plaidé. Lula da Silva a également souhaité que les pays riches effectuent des transferts de technologie vers les pays pauvres pour aider ces derniers à développer une production agricole suffisante. « Nous allons étudier les impacts économiques de la mondialisation, la lutte contre la pauvreté, l’emploi et nous allons tirer les leçons du fait que certains pays bénéficient de la mondialisation, et d’autres non », devait déclarer le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, dans son discours publié par la presse. « La conférence ne pouvait intervenir à un moment plus opportun. Nous sommes dans une situation inquiétante qui pose une menace pour la stabilité de nombreux pays en voie de développement », avait déclaré le chef de l’ONU à son arrivée samedi soir à Accra. En prévision de la réunion, le secrétaire général de la Cnuced, le Thaïlandais Supachai Panitchpakdi, avait averti que celle-ci allait se dérouler à « un moment où le monde est dans une période d’incertitude et où les craintes de récession sont crédibles ». Pendant cinq jours, les 193 pays membres vont se pencher sur les « divers impacts économiques de la mondialisation ». « Quelles sont les options pour améliorer les systèmes monétaire et financier internationaux et ainsi éviter de futures crises ? Comment acquérir les capacités commerciales et de production nécessaires à la compétition mondiale ? Le boum des prix des matières premières peut-il créer plus d’emplois ? » sont des questions qu’évoqueront également les délégués. « Les turbulences économiques et financières des derniers mois ont jeté un éclairage nouveau sur la signification des termes “mondialisation” et “interdépendance”. La crise actuelle est révélatrice de la nécessité d’une surveillance et d’une intermédiation multilatérales dans les domaines du commerce et du financement, étant donné leur étroite imbrication. Autrement dit, la stabilité et la sécurité de la planète exigent une action à l’échelle mondiale », explique le site de la Cnuced, pour présenter le rendez-vous d’Accra. La réunion d’Accra se déroule alors que les négociations du cycle de Doha de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sont toujours bloquées précisément en raison d’un affrontement Nord-Sud à propos du commerce des produits agricoles. Le précédent patron de l’OMC est l’actuel secrétaire général de la Cnuced.
La 12e conférence de l’ONU sur le commerce et le développement (Cnuced) s’est ouverte hier à Accra sur fond de crise alimentaire et énergétique qui fragilise les pays en développement.
La réunion a débuté par un discours du président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, qui avait appelé auparavant les pays riches – notamment les États-Unis et ceux de l’Union...