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Actualités - CHRONOLOGIE

Un peu plus de... «Do it yourself»

Il y a des souvenirs impérissables. Des choses qu’on n’oublie pas. Des lieux, des personnes, des parfums qui resteront à jamais gravés dans nos mémoires. Et lorsque, soudain, une pensée vous revient à l’esprit, une image vous retombe devant les yeux, vous vous dîtes?: «?Ufff, ça fait si longtemps.?» Il y a les souvenirs de jeunesse, les souvenirs d’amour et, bien sûr, les souvenirs d’enfance. Dans cette grande boîte que l’on garde précieusement dans le grenier de notre mémoire (pour ma part, c’est le véritable coffre d’une femme trentenaire), on trouve tout et n’importe quoi?: Anaïs, Anaïs de Cacharel, Les chevaliers du Zodiaque, le jeu de société «?La bonne paye?» ou Simon, cette espèce de jeu sonore à quatre couleurs qui émettait des sons que l’on devait reproduire… Pif Gadget ou Calimero le poussin noir déprimé (pas Calogéro le chanteur en apesanteur), Actarus, Albator, Capitaine Flam, les Schtroumpfs, Cluedo, les Polaroid (c’est désormais bel et bien fini), les premières Swatch, E.T., les deux vieux du Muppet Show, les bracelets brésiliens, les Scoubidous, l’ATCL, le Music Box, les biscuits Ghandour, les Tiny Size de Chicklets, le Télécran, le Comodore 64, Beverly Hills 90210, les Bic 4 couleurs, Candy et Capucin, Casimir, Pacman, les consoles Atari, John MacEnroe, les Docksides, le Rubicube, la boîte de Faqra, le Mandaloun, Radio Mont-Liban, Dynastie, Love Boat, J.R. Ewing ou Sammy Clark. Le grand Sammy Clark… Si si, «?Mori Mori?» ça ne vous dit rien?? Les souvenirs se ramassent à la pelle, comme disait l’autre, et quand on fait le tri, il y en a certains qui sont inscrits jusque dans la moelle… Et dans ce florilège de trucs venus d’avant, rien ne vaut une bonne chanson pour plonger dans le passé. Et, mieux encore, une bonne compilation. Celle faite par Disc Jockey ou Disco Number One avec, estampillé sur l’étiquette, «?Summer 1986?» et, mieux encore, celle faite par vos soins. La Maxell noire que vous aviez mis trois jours à faire. Allongé(e) sur votre lit d’ado, vous aviez écouté la radio en boucle afin de choper dans son intégralité «?Amadeus?» de Falco sans jingle dessus, sans publicité derrière. Des heures aussi à laisser des espaces à la fin de chaque face pour avoir les morceaux en entier. Dur travail. Résultat?: des jours et des jours d’écoute dans la voiture ou dans son premier walkman Sony à mettre «?Rewind?» sur «?Words?» de F.R. David. Que du bonheur, aujourd’hui entassé dans un carton poussiéreux dont on ne se résignera jamais à se débarrasser. Exactement comme ce vieux tee-shirt qu’on ne porte plus depuis des lustres mais qu’on garde, parce que «?on ne sait jamais?». Le résultat fabuleux de ces compils «?Do it yourself?» comme les a si bien nommées un lecteur de Télérama, c’est qu’à jamais, derrière Philippe Cataldo et ses Divas du dancing, viendra La gitane de Félix Gray. À jamais on s’attendra, après «?Girls just wanna have fun?», à entendre Material Girl. Je suis sûre que, vous aussi, vous avez ça. Une suite logique de morceaux. Et lorsque vous en entendez un en boîte ou à la radio, vous êtes persuadés que c’est l’autre qui va suivre. C’était ça la magie des compils perso. Une chanson et une autre, un type et sa petite amie. Elle aura beau être mariée depuis 7 ans, lui depuis 5, vous les associerez toujours l’un à l’autre, quoi qu’il arrive. Une suite logique de raisonnements et d’événements marqués à jamais au fer rouge de vos souvenirs.
Il y a des souvenirs impérissables. Des choses qu’on n’oublie pas. Des lieux, des personnes, des parfums qui resteront à jamais gravés dans nos mémoires. Et lorsque, soudain, une pensée vous revient à l’esprit, une image vous retombe devant les yeux, vous vous dîtes?: «?Ufff, ça fait si longtemps.?» Il y a les souvenirs de jeunesse, les souvenirs d’amour et, bien...