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Pour éviter le gouffre Gaby J. CHAMI

Une grande partie de la communauté sunnite libanaise, ainsi que ses partis et courants politiques appellent actuellement à l’élection d’un président de la République. Le Hezbollah et le mouvement Amal appellent eux aussi à l’élection d’un président. Le Premier ministre Fouad Siniora, critiqué à tort et à travers par l’opposition, œuvre dans ce même but. Pourtant, une bonne partie des députés maronites se livrent à une polémique stérile et ne semblent pas réaliser les dangers qu’ils font courir aux chrétiens, et en particulier aux maronites, en laissant ce poste vacant. Un point sur lequel il y a lieu d’insister?: la ligne de conduite suivie par les responsables maronites aujourd’hui, surtout après le fiasco de l’année 1990, met en jeu l’intérêt politique de l’ensemble de la communauté. Si les opposants chrétiens échouent, toute la communauté échouera. Et si les loyalistes échouent, le résultat sera le même pour toutes les fractions chrétiennes. Il est incontestable que l’intérêt des chrétiens du Liban aujourd’hui est qu’un président de la République maronite soit élu, et qu’un dialogue franc et sincère soit engagé entre toutes les fractions politiques maronites pour tourner la page des règlements de comptes de la guerre. Une tâche difficile à entreprendre, il faut le reconnaître, mais indispensable. On n’insistera jamais assez sur ce point?: si les partis et fractions politiques acceptent de rester otages du passé, aucune œuvre utile et efficace ne pourra être accomplie. Ils se retrouveront tous dans le gouffre. Article paru le vendredi 18 avril 2008
Une grande partie de la communauté sunnite libanaise, ainsi que ses partis et courants politiques appellent actuellement à l’élection d’un président de la République.
Le Hezbollah et le mouvement Amal appellent eux aussi à l’élection d’un président.
Le Premier ministre Fouad Siniora, critiqué à tort et à travers par l’opposition, œuvre dans ce même but....