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Actualités - CHRONOLOGIE

Planus tente de reprendre Bordeaux en pleine course

Inamovible garantie défensive de Bordeaux jusqu’à février, Marc Planus revient de deux mois d’absence pour trouver son club lancé comme jamais depuis six ans qu’il y joue pro, en quart de finale de Coupe de France ce soir et en course pour le titre à cinq journées de la fin. Et le joueur de champ girondin le plus utilisé (29 matches) jusqu’à sa tendinopathie aux adducteurs est résolu à jouer son rôle dans ce double sprint final, même si la bonne tenue du duo Henrique-Diawara confronte Laurent Blanc à un embarras du choix inédit dans l’axe de la défense. Pour l’heure, ce sera Sedan (L2) mercredi en quart de finale de la Coupe, dans « l’équipe du mercredi » annoncée avec des roulements. « Le seul match qui m’intéresse en ce moment », assure Planus. « Mais j’espère ne pas jouer que la Coupe, jouer le plus possible des matches qui restent. » Non que Chaban-Delmas ait déjà oublié l’élégant Planus, sa solidité et sa propreté dans le tacle comme dans la relance, favori des travées au titre de Bordelais pur jus. Un club qu’il fut pourtant tout près de quitter en juin, avant que l’arrivée de Blanc et son discours ne « changent la donne », de l’aveu du joueur de 26 ans, qui signa donc à nouveau jusqu’en 2011. Mais l’ex-Sochalien et Londonien (Charlton) Souleymane Diawara, après des débuts difficiles, a gagné en confiance, fait parler son physique et sa tonicité, au côté d’Henrique, revenu en décembre-janvier pour un bilan décent (12 buts encaissés en 13 matches sans Planus). Et il y a le rendement de l’ensemble. « Bonus » « Je crois que l’équipe a pris conscience que pour jouer le haut de tableau, il faut être rigoureux », dit Planus de ses Girondins, vus des tribunes ou, depuis deux matches, depuis le banc. « On a gagné en maturité depuis le début de saison. » « À Rennes (2-0, ndlr) on a dégagé l’impression d’être bien structurés, rigoureux dans le replacement défensif, de ne rien lâcher, de bien respecter les consignes. On sentait qu’il ne pouvait pas nous arriver grand-chose. Quand on dégage cela, on sent qu’on est une bonne équipe. » « L’équipe tourne bien, il faut l’accepter. Et s’il faut ne rien changer pour qu’on continue sur ce rythme-là, eh bien on ne changera pas », avale-t-il. Ou alors, à la faveur de la Coupe, de ce premier quart de finale joué par Bordeaux depuis 2000. Cette Coupe, qui fuit les Girondins depuis 1987, reste un « bonus » pour Planus, même si « tout le monde a envie de revivre la fête incroyable » de la Coupe de la Ligue 2007 (1-0 contre Lyon). « En ce qui me concerne, c’est sûr, la priorité, c’est conserver la 2e place » pour l’accès direct en C1, pose le défenseur, sans grande envie de parler de titre, « ou alors à deux journées de la fin, si les autres derrière ne peuvent plus nous rattraper ». Car Planus s’avoue encore amer de la fin de saison 2007, avec la 2e place puis la 3e échappées en quatre journées (seuls 2 points pris), avec l’ultime défaite à Toulouse (3-1) « qui reste en travers de la gorge ». Toulouse, Bordeaux s’y rend quatre jours après Sedan. Occasion d’enterrer ce fantôme de 2007 et de s’ancrer à nouveau dans l’axe ? « Physiquement, on part un peu dans l’inconnu », dit Planus de sa capacité à assurer deux fois 90 minutes en quatre jours, après deux mois à l’écart des terrains. « Mais si on me le demande, sûr ! assure-t-il. Quand on passe d’être le joueur le plus utilisé à celui qui ne sert à rien, ça fait tellement bizarre... ».
Inamovible garantie défensive de Bordeaux jusqu’à février, Marc Planus revient de deux mois d’absence pour trouver son club lancé comme jamais depuis six ans qu’il y joue pro, en quart de finale de Coupe de France ce soir et en course pour le titre à cinq journées de la fin.
Et le joueur de champ girondin le plus utilisé (29 matches) jusqu’à sa tendinopathie aux...