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Lucas Cranach, peintre de la Renaissance allemande, exposé à Londres

La Royal Academy de Londres a dévoilé une exposition consacrée au peintre Lucas Cranach l’Ancien (1472-1553), maître de la Renaissance allemande célèbre pour ses triptyques religieux, ses portraits et ses nus mythologiques à l’érotisme marqué. L’affiche de l’exposition, une Vénus blonde en pied cachant sa nudité derrière un voile très transparent, avait dans un premier temps été interdite de diffusion dans le métro londonien par le gestionnaire du réseau, qui la considérait comme trop choquante. Mais devant le tollé provoqué par cette décision, les Transports de Londres ont finalement autorisé cet affichage. L’exposition donne à voir également un Adam et Ève de 1526 donnant une large place à l’exaltation de la flore et de la faune, et un triptyque de 1509 montrant la Vierge à l’Enfant et sainte Anne, à la composition très complexe. Les œuvres viennent de plusieurs musées européens, mais avant tout du musée Stadel de Francfort, qui a conçu l’exposition avec la Royal Academy. Lucas Cranach, qui s’est établi dans la ville de Wittenberg en 1505 et est devenu peintre de l’électeur de Saxe Frédéric le Sage, a réalisé des portraits très vivants des grands de l’époque. Contemporain d’Albrecht Dürer, Cranach l’Ancien excellait aussi dans les portraits d’enfants, nobles richement habillés, du Christ Enfant ou des petits angelots. Proche de Martin Luther, dont il peignit plusieurs portraits, Lucas Cranach est l’un des propagandistes de la cause protestante, ce qui ne l’a pas empêché de peindre des portraits pour le haut clergé catholique. « Cranach est un phénomène extraordinaire (...) et l’un des principaux artistes de la Renaissance allemande », a souligné sir Norman Rosenthal, le responsable des expositions à la Royal Academy. L’exposition « Cranach » à la Royal Academy dure jusqu’au 8 juin 2008.
La Royal Academy de Londres a dévoilé une exposition consacrée au peintre Lucas Cranach l’Ancien (1472-1553), maître de la Renaissance allemande célèbre pour ses triptyques religieux, ses portraits et ses nus mythologiques à l’érotisme marqué.
L’affiche de l’exposition, une Vénus blonde en pied cachant sa nudité derrière un voile très transparent, avait dans un...