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Actualités - OPINION

Changes et Bourses Le rachat de Bear Stearns continue à doper Wall Street

La Bourse de New York restait en forte hausse lundi grâce à l’annonce du quintuplement du prix de rachat de la banque Bear Stearns par sa concurrente JP Morgan. Après les gains enregistrés la semaine dernière, « l’état d’esprit des investisseurs semble s’être amélioré, du moins pour le moment », a estimé Dick Green, analyste de Briefing.com. Au retour du week-end pascal et alors que la plupart des marchés européens étaient encore fermés ce lundi, le marché a « reçu un bon coup de fouet » peu après l’ouverture avec l’annonce officielle d’un quintuplement de l’offre de JP Morgan (+3,05 % à 47,37 dollars) sur Bear Stearns, a expliqué Peter Cardillo, analyste d’Avalon Partners. Une semaine après avoir opté pour un sauvetage en catastrophe de Bear Stearns en la rachetant pour le prix jugé dérisoire de deux dollars par action, JP Morgan a fait passer son offre à dix dollars par action, ce qui valorise désormais Bear Stearns à 1,36 milliard de dollars. JP Morgan va racheter à ce prix 95 millions d’actions Bear Stearns nouvellement émises, prenant ainsi d’emblée 39,5 % de son capital. L’action de sa cible, dont la cotation avait été provisoirement suspendue à l’ouverture, s’envolait de 122,98 % à 13,29 dollars, dépassant amplement son nouveau prix de rachat. « Les investisseurs se concentrent sur le fait que peut-être la fin de la crise du crédit approche et le fait que JP Morgan offre plus pour Bear Stearns les encourage » dans cette voie, a développé M. Cardillo. De son côté, la Fed, qui avait largement piloté les conditions du premier plan de sauvetage, a soutenu l’offre révisée, en faisant toutefois supporter à JP Morgan Chase une part plus importante des risques liés à l’opération. JP Morgan Chase, qui s’est engagé à garantir toutes les dettes de Bear Stearns, devra supporter le premier milliard de pertes pouvant résulter du refinancement des actifs de sa cible, mais c’est la Fed qui supportera les éventuels 29 milliards de pertes suivants, dans le cadre de son plan de financement spécial associé à ce rachat. « Ces nouvelles conditions sont justes pour tout le monde et reflètent la valeur et les risques de Bear Stearns », a commenté le PDG de JP Morgan Jamie Dimon. « Nous sommes impatients de conclure et d’agir comme un seul groupe », a-t-il ajouté. L’euro se stabilise face au dollar L’euro se stabilisait face au dollar lundi, légèrement au-dessus de 1,54 dollar, en l’absence de nouvelles données économiques majeures en ce dernier jour de long week-end pascal, et dans un marché calme privé de nombreux intervenants. « Le marché semble au point mort, le dollar consolidant ses gains dans une zone entre 1,53 et 1,55 dollar et les cambistes attendant un nouveau motif » de transactions, a commenté Boris Schlossberg, analyste de DailyFX. Bénéficiant initialement d’un espoir de stabilisation des marchés financiers, en partie grâce aux décisions prises par la Réserve fédérale américaine (Fed), le dollar s’est ensuite essoufflé lundi, faute d’indicateur économique majeur ou d’annonce susceptible de soutenir sa progression.
La Bourse de New York restait en forte hausse lundi grâce à l’annonce du quintuplement du prix de rachat de la banque Bear Stearns par sa concurrente JP Morgan. Après les gains enregistrés la semaine dernière, « l’état d’esprit des investisseurs semble s’être amélioré, du moins pour le moment », a estimé Dick Green, analyste de Briefing.com.
Au retour du week-end pascal et...